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L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

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 L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

L'impression en 3D devrait influencer les fabricants de matériaux de construction.

En 2014, davantage d'architectes s'attendent à ce que l'impression en 3D ait un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction. Ce sont quelques-uns des résultats du rapport du Baromètre européen d'architecture pour le 2e trimestre 2014, avec comme sujet principal « Tendances en design architectural et en technologie ».

Dans des pays comme la Chine, les États-Unis et les Pays-Bas, plusieurs architectes sont en compétition pour être parmi les pionniers de la construction de bâtiments à l'aide de l'impression en 3D. Il y a quelques années, cette idée semblait particulièrement audacieuse. Aujourd'hui, elle est sur le point de devenir réalité. Au mois d'avril, une société d'ingénierie basée à Shanghai a annoncé avoir construit avec succès 10 maisons complètes de plain-pied en seulement 24 heures. Les frais de construction ont été réduits en réutilisant d'anciens matériaux, et le coût de la main-d'œuvre a également baissé. Au total, chaque maison a coûté moins de 5 000 $.

Les initiatives de ce genre, qui ont lieu dans le monde entier, influent sur l'opinion des architectes dans le Baromètre européen de l'architecture. Dans presque tous les pays européens, le nombre d'architectes pensant que l'impression en 3D aura un impact significatif sur les fabricants de matériaux de construction a grandi pendant la dernière année.

Les architectes espagnols et italiens sont ceux qui y croient le plus. Les portions d'architectes allemands et britanniques s'attendant à ce que les fabricants de matériaux de construction soient influencés par l'impression en 3D sont celles qui ont le plus augmenté. Les architectes de ces deux pays étaient les plus sceptiques en 2013.

Les tentatives d'impression en 3D viennent seulement de commencer, et il est encore difficile de savoir si cette nouvelle technique de construction aura un véritable impact dans les années à venir. Cependant, il est indéniable que l'impression en 3D permettra de satisfaire de nombreuses exigences du marché en garantissant une construction rapide, économique et durable d'éléments architecturaux spécifiques. La principale question porte sur le rôle que joueront les fabricants de matériaux de construction dans ce processus. Il est essentiel pour eux de suivre l'évolution de ce domaine dans les années à venir.

Ces résultats, ainsi que de nombreux autres résultats et tendances de l'évolution du marché européen de la construction, figurent dans le Baromètre européen d’architecture, une étude de marché internationale réalisée auprès de 1 600 architectes en Europe. Cette étude est réalisée par Arch-Vision quatre fois par an en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne. En dehors des indicateurs prévoyant les volumes de construction en Europe, un sujet spécifique est mis en évidence chaque trimestre. Le sujet du deuxième trimestre 2014 était « Tendances en design architectural et en technologie ». Les architectes représentent non seulement une source fiable d'informations relatives aux volumes de construction futurs, mais leur rôle est également très important étant donné qu'ils influencent considérablement la manière dont les projets sont réalisés et quels matériaux sont utilisés.

 L'impression 3D, un effet considérable sur les fabricants de matériaux de construction ?

Le centenaire de l’Hôtel Camondo, chef-d’œuvre architectural de René Sergent

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Le centenaire de l’Hôtel Camondo, chef-d’œuvre architectural de René Sergent

Le centenaire de l’Hôtel Camondo, chef-d’œuvre architectural de René Sergent

Les Arts Décoratifs ont décidé de célébrer en 2014 les cent ans d’un chef d’œuvre architectural qu’est l’Hôtel Camondo. C’est le 5 décembre 1910 que commence la destruction de l’hôtel particulier du comte et de la comtesse Nissim de Camondo, 63 rue de Monceau. Leur fils Moïse vient d’hériter de cette demeure familiale, construite en 1864 par un entrepreneur de travaux publics, M. Violet, et achetée en 1870 par ses parents peu après leur installation en France.

Collectionneur et esthète, mais aussi raffiné et exigeant, Moïse de Camondo est passionné par le XVIIIe siècle français. Jusque-là installé en location, il réside alors au 19, rue Hamelin dans un vaste hôtel particulier qu’il a décoré et aménagé suivant ses goûts. C’est sans doute dans ce cadre, premier réceptacle de ses œuvres d’art, qu’il mûrit son projet de « reconstitution d’une demeure artistique du XVIIIe siècle », écrin parfait et définitif de ses collections répondant également aux exigences du confort moderne.

Pour concrétiser son rêve, il choisit l’architecte René Sergent (1865-1927) qui s’est fait une spécialité du « néo-Louis XVI » et excelle dans la construction d’hôtels particuliers confortables, inspirés par l’œuvre d’Ange-Jacques Gabriel. Durant l’été 1910, il dessine pour le comte de Camondo le plan d’un hôtel classique entre cour et jardin, librement inspiré du Petit Trianon. De l’ancien hôtel Violet, il ne conserve que les caves et les communs qu’il réaménage. Après l’acceptation du projet, les compagnons d’une quarantaine de corps de métiers se succèdent sur le chantier pendant trois ans et plus de deux millions de franc-or1 sont dépensés pour construire ce nouvel hôtel. Le comte Moïse de Camondo, ses enfants Nissim et Béatrice ainsi qu’une vingtaine de domestiques, s’y installent pendant l’été 1913. Au printemps 1914, la demeure est terminée et plusieurs réceptions célèbrent son achèvement.

Les façades

L’ordonnancement classique de la façade sur la cour d’honneur qui bénéficie du soleil fait directement référence à son illustre modèle : élévation à trois niveaux, rez-de-chaussée traité en bossages, étage noble et attique. Un entablement surmonté d’une balustrade couronne l’édifice. Les trois travées centrales sont soulignées par des pilastres d’ordre corinthien. Les autres éléments décoratifs – encadrements des baies, balustres et entrelacs –, sont semblables à ceux du Petit Trianon. Mais pour épouser l’arrondi de la cour, le corps central du bâtiment a été resserré entre deux avancées reliées par une travée en quart de cercle. La composition est ainsi construite sur sept travées, et non cinq, comme à Trianon.

Du côté du jardin, René Sergent a ouvert le plan en deux ailes perpendiculaires, de part et d’autre d’une rotonde centrale. Neuf travées offrent ainsi une vue sur le parc Monceau, suivant le souhait de Moïse de Camondo. L’élévation de la façade est proche de celle du Petit Trianon et rehaussée des mêmes ornements. Exécutée sur place par le sculpteur Jules Visseaux, une frise d’enfants en bas-relief anime la rotonde. Peu visibles ou du moins difficilement accessibles à l’œil, les façades est et ouest de l’hôtel ne reçoivent, en revanche, aucun décor.

Le musée Nissim de Camondo, façade sur la cour d’honneur, 2012. Photo Luc Boegly, Les Arts Décoratifs, Paris

Elévation de la façade sur jardin par René Sergent. 1911 Diazotype sur papier vélin  Paris, musée Nissim de Camondo. Inv. CAM 1156.6 _ © DR

Elévation de la façade sur jardin par René Sergent. 1911 Diazotype sur papier vélin Paris, musée Nissim de Camondo. Inv. CAM 1156.6 _ © DR

Le gros œuvre

Après les travaux de terrassement, le gros œuvre démarre dès l’obtention du permis de construire reçu le 1er juin 1911. Dès lors, le chantier est minutieusement suivi par Moïse de Camondo qui se rend sur place très fréquemment. L’entreprise de « Travaux Publics et Particuliers Michau et Douane » remporte le marché de la construction qui dure un peu plus d’un an. Fin septembre 1912, les maçons hissent le drapeau final du chantier. Après l’achèvement de la charpente et des planchers, la couverture en zinc et les huisseries extérieures sont posées. On peut donc penser que le gros œuvre est achevé à la fin de l’année 1912. Le temps presse, en effet. Moïse de Camondo écrit à René Sergent : « Veuillez bien, par un ordre de service auquel je vous prie de tenir la main, en informer tous vos entrepreneurs afin que les travaux soient poussés très activement. Il faut absolument, en effet, qu’à la date du 1er juillet 1913 mon nouvel hôtel soit complètement achevé pour que je puisse y emménager. »

Les plans

Comme au Petit Trianon, René Sergent a créé une différence de niveau entre la façade sur cour et celle sur jardin. Ceci lui permet d’affecter la majeure partie du rez-de-chaussée bas, semi enterré du côté du parc Monceau, aux espaces de service : cuisine, laverie, « salle des gens », frigorifique, garde-manger, offices du chef et du maître d’hôtel. L’espace qui donne de plain-pied sur la cour d’honneur est occupé par le vestibule où le maître de maison accueille ses visiteurs. Sous la volée de l’escalier monumental, une deuxième entrée qui communique par une grille en fer forgé avec « la descente à couvert d’automobiles » est empruntée par les invités en cas d’intempéries. Construit en pierre de taille, le grand escalier dessert l’ensemble du rez-de-chaussée haut qui est affecté aux pièces de réception. D’échelle plus réduite, un escalier particulier à deux révolutions conduit vers le premier étage réservé aux appartements privés. Enfin, l’organisation horizontale et verticale de la demeure permet des circulations parallèles afin que les « gens de maison » travaillent et vivent dans des espaces séparés de ceux des maîtres.

Plan du rez-de-chaussée haut par René Sergent (René Bétourné, René Sergent architecte. 1865-1927, Paris, Horizons de France, 1931, p. 20). Photo Les Arts Décoratifs, Paris

Plan du rez-de-chaussée haut par René Sergent (René Bétourné, René Sergent architecte. 1865-1927, Paris, Horizons de France, 1931, p. 20). Photo Les Arts Décoratifs, Paris

L’installation du confort moderne

Le comte de Camondo désire que son hôtel bénéficie de toutes les installations nécessaires au bon fonctionnement du service domestique et au confort quotidien : éclairage électrique, chauffage central, eau courante et stérilisée, ascenseurs, système de nettoyage par le vide, cuisine moderne et salles de bain hygiéniques. C’est vraiment dans ce domaine que transparaît son goût de la modernité. Hormis le charbon utilisé pour le chauffage et la cuisson des aliments, toutes les autres sources d’énergie sont distribuées par réseaux : l’eau, le gaz et le téléphone, par la Ville de Paris ou par l’Etat; l’électricité pour l’éclairage, et l’air comprimé pour les ascenseurs, par des compagnies privées. Sur place, l’énergie nécessaire aux services des sonneries et du téléphone provient de piles Leclanché montées en batterie dans des placards du sous- sol. Dirigées par des ingénieurs centraliens, des entreprises très performantes sont chargées des travaux : Mildé installe l’électricité ainsi que les services des sonneries et du téléphone ; Cubain exécute les travaux de fumisterie et livre fourneaux et équipements pour la cuisine et ses dépendances ; enfin, Kula met en place la plomberie et l’équipement sanitaire. Dans ces espaces modernes et fonctionnels, peinture « Ripolin », ou carrelages et revêtements céramiques, recouvrent les sols, les murs, voire le plafond dans la cuisine.

Le fourneau de la cuisine livré par la maison Cubain en 1912. Photo Jean-Marie del Moral, Les Arts Décoratifs, Paris

Le fourneau de la cuisine livré par la maison Cubain en 1912. Photo Jean-Marie del Moral, Les Arts Décoratifs, Paris

Le décor intérieur

Les travaux d’aménagement intérieur commencent au début de l’année 1913. Pour les réaliser, René Sergent s’adjoint la collaboration des meilleurs artisans d’art. C’est surtout dans ce domaine que s’exprime le sens aigu du détail chez Moïse de Camondo. Durant l’année 1911, il acquiert de nombreux lambris anciens pour le décor des pièces principales de son hôtel. Ces panneaux déterminent la hauteur des étages et parfois la forme des salles, bien qu’ils ne soient pas remontés à l’identique. Chez Lemoine et Leclerc, tapissier-décorateur, le comte achète ainsi la boiserie du grand salon.

Lorsque certains éléments anciens sont introuvables sur le marché, il les fait copier d’après des modèles historiques. Il commande, par exemple, à la maison Baguès la reproduction d’une rampe pour l’escalier d’honneur. Enfin, entre en scène la prestigieuse maison Decour qui cumule les fonctions de décorateur et tapissier. Fondée en 1834, elle a travaillé pour plusieurs résidences des Rothschild, notamment à Waddesdon Manor près de Londres, ou encore à New-York, pour Henry Clay Frick. Ses compagnons sont à l’œuvre rue de Monceau à partir de janvier 1913. Ils commencent par poser les bâtis nécessaires au remontage des boiseries anciennes, puis mettent en place les ornements des corniches. Souvent retaillés, toujours complétés et parfois décapés ou dorés, les lambris sont remis en état. Dans le même temps, au sein des ateliers Decour, on découd, retaille et confectionne les drapés, les stores et les rideaux des croisées après avoir démonté et nettoyé ceux de la rue Hamelin. On regarnit des sièges, on fournit ou restaure des sommiers et matelas. Sur place enfin, on fixe les tentures, on habille de soieries les tiges des lustres et on garnit d’étoffes les armoires et les vitrines.

Musée Nissim de Camondo, le grand salon, 2013. Photo Jean Tholance, Les Arts Décoratifs, Paris

Musée Nissim de Camondo, le grand salon, 2013. Photo Jean Tholance, Les Arts Décoratifs, Paris

Le jardin

Pour la création de son jardin, Moïse de Camondo s’est adressé à Achille Duchêne, architecte paysagiste attitré de la haute société à partir de la fin du XIXe siècle. Celui-ci lui remet plans et devis en juin 1912. Conservé au musée des Arts décoratifs, un projet dessiné au crayon noir compte sans doute parmi ses premières propositions. Les principes de base sont déjà en place : jardin à la française près de l’hôtel, et jardin à l’anglaise en bordure du parc Monceau. Au cours du printemps 1913, un devis est accepté pour « l’établissement de deux parterres de couleurs sur la terrasse, plantation de buis au pied du mur de la terrasse et fourniture complémentaire d’arbres ».

Lorsque la guerre éclate en août 1914, acomptes d’honoraires et règlements définitifs des travaux sont encore en cours. René Sergent s’est occupé jusqu’à son décès en 1927 de l’entretien et des transformations de l’hôtel. Puis, ses associés L. Fagen et R. Bétourné ont pris sa suite. A la réception de l’ouvrage commémoratif sur l’architecte2 paru en 1931, Moïse de Camondo l’a ainsi remercié : « Monsieur Sergent était un artiste, le digne successeur des grands architectes des XVII et XVIIIe siècles et l’hôtel qu’il m’a construit, à mon entière satisfaction, a eu le plus grand succès. »

 Projet d’Achille Duchêne, dessin au crayon, s.d. Paris, musée des Arts décoratifs, inv. CD 3027.39. Photo Les Arts Décoratifs, Paris

Projet d’Achille Duchêne, dessin au crayon, s.d. Paris, musée des Arts décoratifs, inv. CD 3027.39. Photo Les Arts Décoratifs, Paris

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Lorsque le pouvoir de l'amour vaincra l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix. »

Jimi Hendrix 1942 - 1970

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

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Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

A l’heure où le GIEC(1) annonce qu’il est nécessaire que 80% de l’électricité que nous produisons soit renouvelable et où la France s’isole de plus en plus en étant un des derniers pays au monde à ne pas miser sur le solaire photovoltaïque, il apparait important de rétablir certaines vérités en particulier concernant les perspectives de la filière.

Une filière dynamique qui réserve des surprises pour les années à venir

Qui a entendu parler de la loi de Swanson(2) en France ? Probablement peu de personnes en dehors du cercle restreint des spécialistes du secteur. Cette loi est un peu l’équivalent photovoltaïque de la loi de Moore(3) pour l’informatique. Attribuée à Richard Swanson (fondateur de Sunpower, racheté en 2011 par Total), elle observe que le prix d'une cellule photovoltaïque tend à chuter de 20 % lorsque la capacité de production mondiale de cellules double.

Cette conjecture s’est révélée étonnamment vraie, avec des prix divisés par 100 entre 1977 et 2013.

Ce qu’il faut en retenir c’est que le photovoltaïque est une industrie dynamique, voire même extrêmement dynamique, en particulier ces dernières années : en 2014, la demande de panneaux photovoltaïque dépasse l’offre(4) et Bloomberg en vient même à prévoir une pénurie(5) dans les années à venir, et ce malgré des investissements massifs dans le monde (sauf en France évidemment …), en particulier de la part de compagnie Chinoise (Jinko, Trina..) mais également Américaine (Sunedison, Solarcity …).

Pourquoi un tel succès ? Les Nations du monde auraient-elles finalement pris leurs responsabilités et décidé de venir en aide à la planète en subventionnant massivement une énergie verte ?

Evidemment non.

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

Le photovoltaïque est compétitif

En comparant les coûts des différentes sources d'énergies aux Etats Unis, on constate que l’électricité produite par les parcs photovoltaïques au sol est parmi les plus compétitives aux côtés du vent, du gaz et du charbon avec un prix estimé entre 60 et 90$/MWh(6)...

Autrement dit des valeurs 2 à 3 fois moins élevés que ce qu’Henri Proglio, l’ancien Président d’EDF, affirme devant nos représentants(7) (même en prenant en compte, comme il préconise, un surcoût de 30% lié à l’intermittence).

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

Les subventions photovoltaïques

C'est surement le sujet le plus souvent pointé du doigt et pourtant cela fait des années que l’Agence Internationale de l’Energie dénonce les subventions….aux énergies fossiles(8) !

Qui plus est, ces subventions ne font qu’augmenter ! (9)

A l’échelle mondiale, pétrole et gaz naturel reçoivent individuellement plus de subventions que les énergies renouvelables dans leur ensemble.

Ainsi, l’OCDE a recensé 250 mécanismes de subventions aux énergies fossiles(10) en 2009, 550 en 2013(11) et la France n’est pas en reste (12)!

Certes, certains diront que ces valeurs sont biaisées car absolues et non relatives, mais la vraie question n’est –elle pas de savoir pourquoi des technologies supposées matures bénéficient encore de telles subventions ? Qui plus est des technologies polluantes voire dangereuses ?

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

Le retour énergétique d'un panneau et impact carbone

L’impact environnemental majeur d’un panneau est lié à son retour énergétique.

A ce titre, on entend souvent dire qu’un panneau consomme plus d’énergie à fabriquer qu’il n’en produit au cours de son existence.

Un simple raisonnement mathématiques suffit à invalider cette affirmation : puisque le photovoltaïque est compétitif, et que la seule fonction d’un panneau est de générer de l’énergie, il produit forcément plus que ce qui a été consommé lors de sa fabrication.

Pour être plus précis, la durée de vie d’un panneau est de 30 ans, et son retour énergétique se fait en 2 à 4 ans (en fonction de l’ensoleillement).

D’ailleurs, Lazard(6) vient confirmer l’intérêt du photovoltaïque pour limiter nos émissions carbones.

On notera que d’après leur étude, le photovoltaïque au sol est la solution la plus efficace pour limiter les rejets CO2.

L’université de Stanford(13) va encore plus loin en soutenant que l’industrie photovoltaïque produit maintenant plus d’énergie qu’elle n’en consomme, et en conclu que le photovoltaïque permettrait de réaliser, à terme, une révolution énergétique sans carbone(14).

Le photovoltaïque, une énergie clé au niveau mondial, sauf pour la France

Energie clé dans le monde…une exception française ?

Quand le directeur de la Saudi Electricity Company (équivalent d’EDF en Arabie Saoudite) annonce que le photovoltaïque est un besoin et non un choix(15) pour son pays, il convient de se poser des questions sur l’avenir de cette industrie.

Total l’a fait et a tiré ses conclusions(16).

Et c’est également vrai de la part de la part des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), considérées comme les plus grandes puissances émergentes.

Il est regrettable que la France semble incapable de réaliser le changement de paradigme qui s’opère, se privant ainsi des opportunités qui en découlent. Il n’est pas trop tard pour une prise de conscience, mais pour être en position de leader et non de suiveur encore faut-il qu’elle survienne sans tarder.

Sources :

  1. : http://www.ipcc.ch/
  2. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Swanson
  3. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Moore
  4. : http://www.solarbuzz.com/news/recent-findings/solar-pv-industry-transition-supply-driven-market-2014-according-npd-solarbuzz
  5. :http://www.bloomberg.com/news/2014-08-18/solar-boom-driving-first-global-panel-shortage-since-2006.html
  6. : http://www.lazard.com/PDF/Levelized%20Cost%20of%20Energy%20-%20Version%208.0.pdf
  7. : http://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2014/07/les-inexactitudes-dhenri-proglio-sur-le-solaire-mises-en-évidence-par-le-g12-de-lénergie-solaire.html
  8. : http://www.iea.org/publications/worldenergyoutlook/resources/energysubsidies/
  9. : http://www.bbc.com/news/business-27142377
  10. : http://www.oecd.org/site/tadffss/48805150.pdf
  11. :http://www.actu-environnement.com/ae/news/subventions-nuisibles-hydrocarbures-ocde-17698.php4
  12. : http://www.oecd.org/site/tadffss/FRANCE_FR.pdf
  13. : http://news.stanford.edu/news/2013/april/pv-net-energy-040213.html
  14. : http://thinkprogress.org/climate/2014/10/28/3583720/solar-power-revolution-charts/
  15. :http://www.pv-magazine.com/news/details/beitrag/solar-power-key-for-saudi-future--says-energy-chief_100016969/#ixzz3HScME9zX
  16. :http://www.lenouveleconomiste.fr/philippe-boisseau-total-notre-part-marche-mondiale-solaire-fois-importante-celle-detenons-petrole-24967/


Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits

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Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits

Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits

Pleine application de l’éco-conditionnalité des aides au 1er janvier 2015, dispositif RGE, loi de transition énergétique... Aujourd’hui, la donne change pour les installateurs de systèmes à énergies renouvelables. Qualit’EnR fait le point sur le contexte et les enjeux auxquels est confrontée la profession.

Parce que le projet de loi sur la transition énergétique pour une croissance verte a été adopté par l’Assemblée Nationale en première lecture le mardi 14 octobre dernier (314 voix pour et 219 voix contre) que Qualit’EnR a souhaité faire une mise au point sur les critiques qui se sont abattus envers la mention RGE. Coûts exorbitants, démarches complexes, délais trop longs, pour répondre à ces injonctions l’association tente d’apporte des réponses point par point. Reconnu Garant de l'Environnement... « RGE… pas comme ça ! » ?

LE DISPOSITIF RGE

La mention « Reconnu Garant de l'Environnement » (RGE) est un repère qui permet d’identifier facilement les professionnels compétents en matière de rénovation énergétique et d’équipements utilisant les énergies renouvelables.

Au 1er novembre 2014, l’ADEME recensait 21 500 entreprises RGE détenant 50 000 qualifications et certifications dans le domaine de la rénovation énergétique et des

énergies renouvelables.

Qualit’EnR compte 12 000 qualifications actives soit plus de 95% des qualifications RGE dans le domaine des énergies renouvelables.

Faire appel à un professionnel RGE est un gage de confiance indispensable pour le particulier qui recherche une entreprise sérieuse et compétente pour ses projets de rénovation énergétique. De plus, elle permet d’identifier facilement les professionnels qui peuvent faire bénéficier des aides financières de l’Etat.

Pourquoi devenir RGE :

1. Se positionner durablement sur un marché d’avenir

2. Valoriser son savoir-faire et son sérieux

3. Continuer à faire bénéficier des aides de l’Etat

4. Etre recommandé par les prescripteurs (réseau PRIS)

AIDES RESERVEES AUX ENTREPRISES RGE

Crédit d’impôt : à partir du 1er janvier 2015 en France métropolitaine

Taux unique de 30% sans conditions de revenus et dès la première opération dans un logement achevé depuis plus de deux ans.

Une opportunité à saisir maintenant pour les particuliers et un gage de dynamisme pour la filière professionnelle.

Eco-prêt à taux zéro : depuis le 1er septembre 2014

Prêt sans intérêts jusqu’à 30 000€ pour réaliser un bouquet de travaux ou des travaux aboutissant à une amélioration de la performance énergétique globale d'un logement antérieur à 1990.

Le professionnel RGE est désormais au centre de ce dispositif : c’est lui qui validera l’éligibilité des travaux.

En plus de la réalisation par une entreprise RGE, les matériaux et équipements doivent répondre à des critères de performances pour ces deux aides exclusives.

QUESTIONS FREQUENTES

1. Quelle différence entre formation et qualification RGE ?

Pour devenir RGE, une entreprise travaillant dans les énergies renouvelables doit former un ou plusieurs référents techniques avant de faire sa demande de qualification.

La formation du personnel est donc une étape nécessaire mais non suffisante car elle ne concerne que les moyens humains de l’entreprise. D’autres critères indispensables sont vérifiés dans le cadre de la qualification : moyens matériels, assurances...

2. FEE Bat et les énergies renouvelables ?

Le dispositif FEE Bat vise à former les professionnels du Bâtiment à l’efficacité énergétique, en proposant des solutions concourant à l’amélioration énergétique du logement : isolation de la toiture, changement des ouvrants, remplacement du chauffage ancien...

Les systèmes utilisant les énergies renouvelables exigent des compétences particulières, il existe donc des formations spécifiques à ce domaine. Les professionnels doivent suivre une formation de plusieurs jours alliant théorie et pratique dans un centre de formation conventionné. La formation est validée par une évaluation finale.

3. La mention RGE est-elle une garantie de résultat ?

Les qualifications RGE ne visent pas à garantir le résultat des travaux mais à s’assurer que les professionnels de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables disposent des moyens humains, matériels et financiers dans le domaine concerné.

Chez Qualit’EnR, le professionnel RGE s’engage à servir et conseiller les particuliers en respectant les 10 points de la charte qualité. Ses réalisations sont régulièrement contrôlées par un organisme indépendant pour s’assurer que les pratiques sont conformes aux règles de l’art. En cas de litige, le client peut également faire appel à Qualit’EnR pour une médiation avec le professionnel.

4. Un professionnel peut-il avoir plusieurs qualifications RGE?

Chaque qualification RGE vise à démontrer les compétences et les moyens d’une entreprise dans un domaine défini. Un installateur QualiPAC est compétent dans le domaine des pompes à chaleur, mais l’est-il pour poser un chauffe-eau solaire ? Oui, s’il dispose également de la qualification Qualisol.

Si une entreprise travaille dans plusieurs domaines liés aux énergies renouvelables, elle pourra détenir plusieurs qualifications complémentaires avec un dossier unique et des coûts dégressifs. Qualit’EnR s’emploie à proposer les tarifs les plus bas pour permettre au plus grand nombre d’accéder à la qualification.

LA FORMATION

Plus de 60 000 installateurs ont été formés par l’association depuis 2006, pour une véritable montée en compétence de la filière dans le domaine des énergies renouvelables.

La dynamique RGE a permis une forte croissance de la formation, signe que les entreprises se mobilisent ces dernières années avec :

- Une hausse record de 67% en 2013 (8 834 stagiaires)

- Le maintien d’une tendance à la hausse en 2014 (+15%)

- Un objectif de 10 000 professionnels formés en 2014

Avec plus de 250 plateformes pédagogiques réparties dans toute la France et

300 formateurs triés sur le volet, ce réseau de formation développé par Qualit’EnR est bien dimensionné pour absorber la demande des professionnels.

UN DISPOSITIF EFFICACE POUR LES PROFESSIONNELS

Qualit’EnR a fait évoluer l’ensemble de son dispositif de qualification pour être conforme au dispositif RGE avec des critères encadrés :

- Compétences techniques

- Moyens matériels

- Assurances conformes

- Engagements via une charte qualité

- Interrogation d’anciens clients

Un suivi annuel simplifié (dossier pré-rempli) pour s’assurer que les exigences sont toujours respectées, avec au moins un contrôle de réalisation sur le terrain dans les

24 premiers mois.

Un service de qualité pour les professionnels :

(chiffres représentatifs des six derniers mois d’activité)

- Un traitement des dossiers sous 5 jours ouvrés ainsi que les pièces complémentaires

- 1 qualification sur 2 délivrée en moins d'un mois et 7 sur 10 en moins de deux mois

- Un accompagnement téléphonique performant avec 15 000 appels reçus et 95% d’appels pris.

- Des échanges simplifiés par courrier, fax et e-mail et un numéro de téléphone unique et non surtaxé

Les entreprises qualifiées par Qualit’EnR sont automatiquement RGE : un gain de temps et de simplicité !

Avec 12 000 qualifications actives dans toute la France, Qualit’EnR représente plus de 95% des entreprises RGE dans le domaine des énergies renouvelables.

Pour les particuliers, c’est l’assurance de trouver une entreprise de proximité pour bénéficier de ses conseils et de son savoir-faire.

DES TARIFS ACCESSIBLES

Historiquement engagée pour des qualifications accessibles à toutes les entreprises,

Qualit’EnR a maintenu ses tarifs au plus bas afin de permettre au plus grand nombre d’accéder au dispositif RGE :

- 118€ HT / an pour une marque (Qualisol, QualiPV, Qualibois, QualiPAC) Hors frais d’audit et tarification spéciale Qualiforage

- 59€ HT / an par marque supplémentaire

- La 2e qualification gratuite au sein d’une même marque

Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits
Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits

UN ENGAGEMENT PRECURSEUR

Qualit’EnR existe dans le but d’améliorer la qualité d’installation des systèmes utilisant les énergies renouvelables. Les contrôles de réalisation font donc partie de l’ADN de l’association pour mesurer la qualité et corriger les pratiques.

Afin de maintenir une amélioration continue de la qualité d’installation, Qualit’EnR actualise les critères de contrôle et relève progressivement les niveaux d’exigence.

Ce principe de boucle vertueuse a fortement inspiré le modèle RGE.

DES RESULTATS FIABLES ET SATISFAISANTS

Avec plus de 22 000 audits réalisés depuis 2007, Qualit’EnR peut dresser un bilan fiable et satisfaisant de la qualité d’installation chez les entreprises qualifiées :

- 84,5% de prestations satisfaisantes depuis 2007

- 3.6% % de prestations défaillantes depuis 2007

UNE PROGRESSION NOTABLE DE LA QUALITEQualit’EnR constate que la qualité d’installation a fortement progressé depuis les premiers audits réalisés : (comparatif 2007 / 2014)

- Des prestations excellentes multipliées par 4

- Des prestations défaillantes divisées par 4

ZOOM SUR LES AUDITS RGE

Avec 1 254 audits réalisés depuis 2013, Qualit’EnR dispose d’un retour d’expérience représentatif sur les pratiques RGE dans le domaine des énergies renouvelables.

La qualité d’installation est au rendez-vous chez les professionnels RGE :

72% de prestations excellentes

92% de prestations satisfaisantes ou excellentes

1,3% de prestations défaillantes

* Les audits réalisés depuis 2013 mettent en évidence le professionnalisme des entreprises qualifiées et la pertinence du dispositif RGE comme gage de confiance pour les particuliers.

DES SERVICES A HAUTE VALEUR AJOUTEE

Une notoriété nationale :

1 Français sur 3 a déjà entendu parler d’une des marques de Qualit’EnR

Un capital confiance :

Le label qualité et la qualification représentent le premier critère de confiance vis-à- vis des installateurs : 74% des Français le citent. La mention RGE devrait également devenir une référence incontournable à court terme pour les particuliers.

Des services concrets viennent compléter les avantages de la qualification.

Une vitrine sur le web :

Grâce au site « entreprise » mis à disposition des entreprises qualifiées gratuitement par Qualit’EnR, les professionnels peuvent très facilement avoir une excellente visibilité sur Internet : présentation, localisation, photos de réalisations, contact..7 personnes sur 10 se tourneraient plus facilement vers un installateur qui présente des références de réalisations. La proximité géographique se révèle également un critère de confiance pour 47% des particuliers.

Une assistance technique gratuite :

Accessible par téléphone, fax ou e-mail, cette assistance technique accompagne le professionnel au quotidien pour répondre à ses problématiques de chantier. Un moyen simple et efficace pour s’assurer de la qualité d’installation.

Une communication clé en main :

Qualit’EnR propose de nombreux outils de communication pour aider l’entreprise qualifiée à valoriser son engagement auprès des particuliers. Une E-boutique permet aux professionnels de commander ces supports à prix réduit : affiches, dépliants, autocollants, kakemonos..Les entreprises profitent également d’un kit de communication offert avec la qualification ou d’un bon d’achat d’une valeur égale pour celles qui souhaitent personnaliser leur communication.

ACTUALITE ET PROJETS

GEOTHERMIE

Depuis juillet dernier, Qualit’EnR a lancé deux nouvelles qualifications pour le forage géothermique :

- Qualiforage - module géothermie sur sonde

- Qualiforage - module géothermie sur nappe

Ces qualifications s’adressent à une niche d’entreprises spécialisées dans le forage, une opération délicate requérant un grand savoir-faire et du matériel spécifique.

Une entreprise Qualiforage travaillera en équipe avec un installateur QualiPAC, qui se chargera pour sa part de l’installation et du dimensionnement de la pompe à chaleur.

Une vingtaine d’entreprises est déjà qualifiée ou en cours de qualification.

SOLAIRE THERMIQUE

Qualit’EnR va prochainement étendre la marque Qualisol aux installations collectives afin de contribuer à l’amélioration de la qualité des réalisations de ce type.

Une formation « solaire thermique collectif » sera proposée d’ici la fin d’année aux entreprises d’installation par plusieurs organismes de formation partenaires de Qualit’EnR.

SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Qualit’EnR a développé une formation complémentaire dédiée à l’autoconsommation en complément du référentiel de base « générateurs photovoltaïques raccordés au réseau ».

Cette formation est en cours de déploiementdans les organismes de formation conventionnés et sera proposée aux entreprises d’installation dans les prochains mois.

SERVICE AUX ENTREPRISES

Qualit’EnR travaille à la dématérialisation des échanges afin de simplifier et améliorer les procédures de qualification avec la progression des usages numériques.

L’association avance vers la gestion électronique des documents et lance prochainement un formulaire en ligne de qualification qui permettra aux professionnels de faire leur demande par Internet et ouvrira de nouvelles possibilités en termes de gestion et de partage de l’information.

Ce formulaire en ligne permettra également de vérifier certains critères (informations incorrectes ou manquantes), ce qui signifie moins d’échanges et plus d’accompagnement pour les entreprises.

Qualit’EnR fait le point sur la filière énergies renouvelables : Mention RGE, aides, formation, qualification, audits

Un instrument de caractérisation des nano et microparticules dans l’air ambiant, le MPS

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Un instrument de caractérisation des nano et microparticules dans l’air ambiant, le MPS

Un instrument de caractérisation des nano et microparticules dans l’air ambiant, le MPS

L’INERIS (’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques) qui a pour mission de contribuer à la prévention des risques que les activités économiques font peser sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, et sur l’environnement et ECOMESURE, spécialiste reconnu dans l’instrumentation et la métrologie de la qualité de l’air et des aérosols, ont travaillé de concert au développement d’un instrument de caractérisation des nano et microparticules dans l’air ambiant. Ce dispositif de prélèvement, le MPS® (Mini Particle Sampler), a vocation à constituer l’une des «chevilles ouvrières » des stratégies de surveillance au cœur de la prévention des risques liés aux nanomatériaux.

Le projet conduit par l’INERIS et ECOMESURE vise à mettre à disposition des outils performants pour assurer la surveillance des risques professionnels et de la qualité de l’air. Le MPS® est utilisable pour effectuer des prélèvements dans les ambiances de travail, dans le cadre du contrôle des émissions industrielles, pour la gestion de la pollution de l’air intérieur et de la pollution atmosphérique.

Une collaboration étroite entre recherche et application industrielle

Initialement conçue par une équipe de recherche finlandaise, cette méthode de prélèvement a été reprise, adaptée et qualifiée par l’INERIS dans le cadre de travaux de recherche financés en particulier par la Région Picardie. La collaboration étroite entre l’Institut et ECOMESURE a permis le transfert des résultats de la recherche vers des applications industrielles. Le MPS® est aujourd’hui commercialisé en France et en Europe, mais aussi à l’international, auprès de laboratoires canadiens, sud-coréens...

Le caractère innovant du MPS® repose sur un « porte-filtre » qui accueille des grilles de prélèvement spécifiques aux analyses physico-chimiques par des Microscopes à Transmission Electronique (MET). Le système collecte des échantillons permettant de réaliser la caractérisation chimique, physique, morphologique de particules à l’échelle nanométrique. Ce type d’analyse qualitative fournit de précieuses informations pour l’évaluation des risques liés aux aérosols pouvant contenir des nanoparticules.

Un outil permettant une efficacité minimum de collecte de 18%

Par rapport aux technologies existantes, plus encombrantes, difficiles à mettre en œuvre et pouvant entraîner une altération des échantillons, ce système de prélèvement est mobile et facile d’utilisation. Il suffit de déposer la grille dans le logement prévu à cet effet, fermer le système et le connecter à la pompe portative. Une fois le prélèvement effectué, la grille est insérée dans le microscope pour réaliser les analyses. L’INERIS et ECOMESURE sont par ailleurs en capacité de réaliser des analyses pour des utilisateurs du MPS® qui ne disposeraient pas de Microscope à Transmission Electronique.

Peu coûteux et nécessitant peu de maintenance, le MPS® autorise un prélèvement en quelques minutes (entre 0,3 et 1,5 l/mn). Le système échantillonne une large gamme de particules, de 5 à 150 nm et au- delà (> 10 μm). Une étude réalisée par l’Institut a montré des performances de collecte supérieures à celles des techniques conventionnelles, avec un niveau d’efficacité minimum de 18% pour des particules de 30 nm.

Le MPS, méthode « pré-réglementaire » en cours de qualification

Reconnu par la communauté scientifique, le MPS® est recommandé par le guide de l’Institut national japonais des Sciences et des Technologies Avancées (AIST) consacré à la surveillance des fuites de nanotubes de carbone dans les ambiances de travail.

Aujourd’hui, cette méthode fait également l’objet de discussion au sein du projet européen NANoREG, qui met en réseau 60 équipes scientifiques de 16 pays sur la question de la nanosécurité et de l’évaluation des risques. Le MPS® a été retenu comme méthode « pré-réglementaire », dans la perspective de transférer un outil issu de la recherche scientifique vers des processus de normalisation. Des travaux de qualification sont en cours, notamment par le biais d’essais interlaboratoires.

Une wikimap’PROJETS carte collaborative unique sur la transformation de l'île-de-France

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Une wikimap’PROJETS carte collaborative unique sur la transformation de l'île-de-France
Une wikimap’PROJETS carte collaborative unique sur la transformation de l'île-de-France

Où construit-on en Île-de-France ?

Lancement de la wikimap’PROJETS Tous les projets d’aménagement en Île-de-France en un clic. L’Île-de-France en transformation se donne à voir

L’Île-de-France est au cœur de politiques de relance de la construction de logements. Les investissements importants en matière de transport impactent le développement de nouveaux quartiers et de nouvelles dynamiques territoriales. Après la mise en ligne du projet Île-de- France 2030, voici un nouvel outil en accès libre pour connaître la localisation des projets franciliens et leur nature.

Une carte collaborative unique

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France IAU îdF met en ligne aujourd’hui une carte collaborative unique en son genre ; véritable outil de travail pour les professionnels de la ville et d’information du grand public. Cette carte permet de :

- visualiser les projets d’aménagement futurs (accès ouvert à tous)

- modifier les projets de manière collaborative (par les contributeurs après inscription)

La wikimap’PROJETS donne à voir :

 Les principaux secteurs d'aménagement en Ile-de-France

 La description des secteurs en cours d'études, de programmation ou en cours de réalisation

 Cette carte permet de distinguer :

- les projets de plus d'un hectare d'emprise au sol

- les projets de plus de 5000 m2 de surface de plancher

- les projets de plus de 70 logements en zone urbaine, 40 logements en zone rurale

Consultable par tous

Architectes, urbanistes, aménageurs, élus, citoyens, auront accès à ces informations gratuitement. Ils pourront consulter cette carte pour savoir où l’on construit à côté de chez eux ou dans quelle dynamique de construction s’inscrit un projet.

Contribuer pour créer de nouvelles dynamiques

Vous êtes acteur de l'aménagement en Île-de-France, maître d'ouvrage, AMO, aménageur, des informations sont incomplètes, manquantes ou obsolètes ? Vous pouvez contribuer à la réactualisation permanente, et sur tous supports, de la wikimap’PROJETS.

La wikimap’PROJETS : une libération de données

Cette mise en ligne de la wikimap’ PROJETS s’inscrit dans la politique d’Open data menée par l’IAU îdF. Elle est l’occasion de libérer de nouveaux jeux de données qui vont permettre aux professionnels de travailler à différentes échelles du territoire. L’IAU îdF déclinera bientôt de nouvelles wikimap’ : wikimap’VELO, wikimap’TOURISME, ...

Pour consulter la wikimap’PROJETS : http://carto.iau-idf.fr/webapps/projets/

Une charpente de nef élancée sans poteau pour la nouvelle Eglise Saint-Vincent-de-Paul à Rezé (44)

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Une charpente de nef élancée sans poteau pour la nouvelle Eglise Saint-Vincent-de-Paul à Rezé (44)

Une charpente de nef élancée sans poteau pour la nouvelle Eglise Saint-Vincent-de-Paul à Rezé (44)

Il y a des chantiers qui peuvent marquer une vie ; celui de la nouvelle Eglise de la Paroisse Saint-Vincent-de-Paul à Rezé (44) en est un que le constructeur LCA - Les Charpentiers de l’Atlantique - marquera d’une pierre blanche. Participer à la construction d’une église est le Saint-Graal pour tout constructeur.

C’est à Rezé, près de Nantes en Loire-Atlantique que va bientôt voir le jour la nouvelle église Saint-Vincent- de-Paul.

Spécialiste de la construction bois et reconnue experte pour la mise en oeuvre de conceptions architecturales innovantes, l’entreprise LCA a été choisie par l’agence Magnum Architectes & Urbanistes en charge de cet exceptionnel et magnifique projet.

En associant l’expertise de son bureau d’études dirigé par une jeune ingénieure et celle de son équipe technique, l’entreprise LCA réalise un véritable exploit en édifiant une charpente de nef élancée sans poteau.

Le savoir-faire LCA au service d’une charpente bois unique sans poteau

LCA est missionnée pour la réalisation de la charpente de la nef principale sans poteau de 53 m3, composée de portiques lamellés-collés suspendus par l’intermédiaire de 2 poutres treillis inclinées de 16m de portée par 12m de hauteur.

En amont de la fabrication, le bureau d’étude LCA a planché de nombreuses heures sur la modélisation 3D dynamique de cette charpente et sur la création des différents modules préfabriqués nécessaires. Une analyse de la résistance sismique du bâtiment a également été effectuée ainsi qu’une vérification de la rigidité du bâtiment et de la charpente assemblée.

Avec pour objectif de limiter l’impact environnemental de l’ouvrage, LCA utilise du bois certifié PEFC de provenance française - sapin et pin pour la charpente, mélèze pour le bardage*.

Le choix de la pré-fabrication en atelier

LCA fait partie des quelques entreprises françaises expertes dans la pré-fabrication de modules bois en atelier. C‘est ce concept novateur qui est utilisé pour la fabrication de la charpente bois afin de répondre à 2 objectifs :

- Eviter le gaspillage de bois

- Limiter le temps de pose sur chantier

Pourquoi une charpente bois sans poteau ?

En plus de constituer une prouesse technique, cette spécificité architecturale permet aux paroissiens d’apercevoir l’autel, peu importe où ils se trouvent dans l’assemblée.

Un concept architectural qui associe symbolique religieuse et lignes contemporaines :

Conception rationnelle, contextualisation maîtrisée, symbolique sensible... La nouvelle mouture de l’église Saint Vincent de Paul, incarne la rencontre réussie entre le diocèse, les paroissiens, mais également la maîtrise architecturale et la pérennité de l’ouvrage. Ce nouvel édifice se veut moderne tout en intégrant les symboles traditionnels de l’église.

Construction nouvelle, à l’intérieur baigné de clarté

Au coeur de l’église, deux bas-côtés encadrent et amorcent la montée de la nef. En son centre, l’élévation est incarnée grâce à une charpente en bois - propice à l’entrée en résonance des fidèles -. Assurant la maîtrise acoustique, un plafond en lattes de bois drape l’assemblée, en référence aux traditions de l’Eglise qui faisait appel aux savoir-faire de charpentiers navals pour fabriquer leurs voûtes, semblables à des coques de ba- teaux inversées.

A n’importe quel endroit de l’assemblée, l’autel est visible par tous, grâce à la conception de la charpente qui permet de s’affranchir de poteaux.

Harmonie entre édifice et espaces extérieurs

Non ostentatoire, l’approche sensible du projet est couplée à une démarche paysagère, un équilibre primordial entre espaces extérieurs et projet bâti. Ainsi, un arbre de haut jet rythme la surface du parvis, alors que deux patios végétalisés offrent d’agréables échappées visuelles, et de sérénité. Lumières natu- relles, utilisation de vitraux et travail sur la clarté viennent compléter une scénographie d’espace pensée entre modernité et respect du sacré.

Une couverture en zinc naturel recouvre l'ensemble des toits, tandis que différentes façades vont accueillir des pignons en béton préfabriqué imprimés. Y figureront des écrits de la Bible et de la vie de Saint-Vincent-de- Paul.

FICHE DU CHANTIER

Maîtrise d’ouvrage : ASSOCIATION DIOCESAINE DE NANTES

Maîtres d’oeuvre : AGENCE MAGNUM ARCHITECTES & URBANISTES

Lot charpente bois : LCA - Les Charpentiers de l’Atlantique

Surface du site : 850 m2

Montant du chantier LCA : 159 727.16 € HT

Livraison chantier : Noël 2014

Une charpente de nef élancée sans poteau pour la nouvelle Eglise Saint-Vincent-de-Paul à Rezé (44)

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

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Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

C’est à l’issue d’une journée de conférences techniques organisées dans le cadre du salon Avenir Bois qu’a eu lieu la cérémonie de remise des prix de la construction bois de Midi-Pyrénées le 5 novembre à Toulouse.

Sur les 33 réalisations candidates, 7 ont été choisis par le jury composé de professionnels et d’institutionnels de la filière régionale et animé par l’interprofession Midi-Pyrénées Bois.

Pour cette première édition, le prix régional de la construction bois illustre tout à fait l’intégration du bois dans tout type de bâtiment, seul ou en mixité avec d’autres matériaux, dans une architecture complexe ou beaucoup plus sobre.

La remise des prix, présidée par Jocelyne Blaser de la DREAL Midi-Pyrénées, en présence de Françoise Dedieu-Casier (vice présidente de la Région Midi-Pyrénées) et Gilles Barreau (vice président de Midi-Pyrénées Bois), a permis d’attribuer aux lauréats leurs trophées, dessinés par le designer Didier Versavel et fabriqués par la menuiserie Estaque en chêne régional.

Mention spéciale « Utilisation de systèmes innovants »

BUREAU CLUB ALBI, Terssac (81) - Architecte Brunerie et Irissou, Abi (81)

Le projet de bâtiment BuroClub avait pour but de performer dans 3 domaines ; l'energie, l'impact carbone et l'environnement.
En matière énergétique, le bâtiment est constitué d'une enveloppe sur isolé (fibre de bois + ouate de cellulose) et triple vitrage. La chaudière de déchets de production de l'usine voisine permet de chauffer le centre d affaires.
Les techniciens ont imaginé une ventilation double flux performante avec récupération de chaleur.
Un effort particulier a été fait en matière d'impact carbone. En effet, la structure, les parois et les parements sont en bois. Les isolants sont naturels et bio sourcés. Les refends ont été réalisés en terre et les radiateurs sont en terre crue. La construction du bâtiment a privilégié les filières sèches.
En été, le bâtiment utilise l'eau de la nappe phréatique pour refroidir le bâtiment.
Le bilan carbone est aussi très intéressant puisque au terme de l'étude, l'impact carbone de la construction sur une durée de 50 ans se traduit par un stockage de 91 tonnes de C02

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Mention spéciale « Transmission des savoir-faire »

HALLE COMMUNALE, Falga (31) - Architecte Marie-Christine Faure, Toulouse (31)

Le fil conducteur de ce projet était de ne pas réaliser un pastiche mais de camper un bâtiment qui donnerait l'impression d'avoir toujours été là.
La halle se devait d'être construite en matériaux naturels utilisés de manière traditionnelle afin d'effacer sa jeunesse (construite en moins de 3 mois). L'utilisation du bois et de la pierre a permis cette assise immédiate du bâtiment dans son environnement.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Mention spéciale « Rénovation avec le bois »

GROUPE SCOLAIRE LA CLAVELLE – VENDÔME, Gaillac (81) - Architecte ArTeUs, Lisle-sur-Tarn (81)

La réhabilitation d'anciens bâtiments en structure lourde plutôt que la construction d'une école neuve constitue en soi une démarche de développement durable. Les deux « barres existantes » sont très favorablement orientées avec des façades principales globalement Nord-Sud. La mise en place d'une enveloppe isolante extérieure et de protections solaires adéquates sous forme de casquette permet en développant des moyens limités de bénéficier d'un projet Bioclimatique confortable en toutes saisons ; ce qui a été validé en étude par réalisation d'une STD. Le traitement de l'étanchéité à l'air a été particulièrement soigné et a permis l'atteinte d'un coefficient I4 de 1,49 m3/h.m². Un système de récupération des eaux de pluie a été mis en place pour l'arrosage. Tous les matériaux ont été choisis en intégrant le caractère environnemental (niveaux d'émissions en COV et formaldéhydes notamment).

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix du bâtiment public

GROUPE SCOLAIRE ODETTE ET GASTON VEDEL, Saint-Paul Cap de Joux (81) - Architecte If Architecture, Toulouse (31)

Construit en ossature et bardage bois de filière locale, notre projet dépasse le niveau de performance B.B.C. pour s'approcher de la référence « passiv-haus » grâce notamment à une sur-isolation et une étanchéité parfaite (Le test d'infiltrométrie a révélé un niveau de performance exceptionnel du bâtiment) ainsi qu'à de larges baies ouvrant au sud, dont les apports solaires sont optimisés par des stores motorisés à lamelles orientables et une façade en mur rideau.
Les besoins énergétiques de chauffage sont produits par une pompe à chaleur alimentée par des pieux géothermiques profonds (100m).
Par ailleurs, l'installation en toiture de membranes photovoltaïques permet de dépasser l'objectif initial de compensation de la consommation électrique du bâtiment pour en faire un bâtiment à énergie positive.
Si les bois abrités ont été laissés bruts, toutes les faces exposées ont été protégées

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix du bâtiment tertiaire

ECOCERT BÂTIMENT E+, L’Isle Jourdain (32) - Architecte Agence Collart, Verfeil (31)

La structure principale du bâtiment fait très largement appel au bois, associant des poteaux poutres à des planchers en bois massif « lamellé-cloués »; l'ensemble est contreventé par un noyau central en béton armé, participant à la régulation thermique du bâtiment (un réseau hydraulique revêtu d'un épais enduit de terre apporte inertie et régulation hygrométrique).
Les matériaux ont été sélectionnés pour leur faible impact environnemental et pour leur proximité.
Le bâtiment d'Ecocert a obtenu la certification LEED niveau Platinium

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix de l’habitat groupé & logement collectif

HABITAT GROUPÉ DU CANAL, Ramonville (31) - Architecte Agence MC Couthenx, Toulouse (31)

Le choix s'est orienté vers une construction mixte :
- maçonnerie béton pour les murs nord et séparatifs de logements : pérennité pour la façade nord et acoustique avec moins d'épaisseur pour les séparatifs entre logements.
- murs à ossature bois pour toutes les autres façades : murs isolants de 20cm avec l'isolant en doublage et faible épaisseur et matériaux bio-sourcés.
- tous les murs de refends (séparatifs de logements) parpaings remplis de béton sont enduit de la terre des fondations sur une épaisseur de 4cm , ce qui représente 500m2 d’enduit en terre réalisés par un professionnel et par les futurs habitants au travers de chantiers participatifs.
Ces enduits sont en complément des murs en parpaing afin de renforcer l’inertie des logements et de contribuer au confort d’été.
- le terrain est très arboré : tous les grands arbres ont été gardés : le bois est le plus adéquat face à cet environnement.
Conception bioclimatique - récupération des Eaux pluviales - Bâtiment lauréat de l'appel à projet du conseil régional Midi Pyrénées "bâtiments économes de qualité environnemental" performance atteinte BBC-20%.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Prix de la maison individuelle

MAISON BR, Marcilhac-sur-Célé (46) - Architecte Yann Ouvrieux, Cahors (46)

Cette maison de 80m² surplombe le village et d’intègre parfaitement dans son environnement grâce à l’utilisation combinée du bois et de la pierre en revêtements extérieurs.

La maison est à majorité composée de bois, ossature bois, menuiseries bois et bardage ont été choisis autant pour leur aspect chaleureux et naturel que pour la qualité d'isolation et la vitesse d'exécution sur chantier que permettent les systèmes constructif liés à ce matériau.

Lauréats du 1er prix régional de la construction bois en Midi­‐Pyrénées

Pollutec, un tremplin pour les coopérations internationales, du 2 au 5 décembre prochains à Lyon Eurexpo

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Pollutec, un tremplin pour les coopérations internationales, du 2 au 5 décembre prochains à Lyon Eurexpo

Pollutec, un tremplin pour les coopérations internationales, du 2 au 5 décembre prochains à Lyon Eurexpo

Nouveau modèle énergétique, protection des ressources et de la biodiversité, prévention des risques sanitaires environnementaux, traitements plus doux des pollutions, transports à moindre impact sont autant d’enjeux qui concernent l’ensemble de la société française et internationale. Les problématiques environnementales et énergétiques étant planétaires, les enjeux et les marchés sont aujourd’hui abordés à l’échelle mondiale. S’en faisant largement l’écho, Pollutec 2014 constitue le rendez-vous incontournable pour les professionnels à la recherche de partenaires du monde entier pour leurs projets environnement et énergie. Cette 26e édition, du 2 au 5 décembre prochains à Lyon Eurexpo, met fortement l’accent sur l’expertise et l’innovation de tous pays à travers ses événements, ses conférences et l’ensemble des solutions exposées. Véritable indicateur des évolutions de tendances et de marchés, Pollutec présente plus que jamais les enjeux des différentes régions du monde et met particulièrement en lumière cette année les opportunités qu’offre le continent africain.

Gros plan sur l’Afrique

Le pays invité d’honneur de cette édition 2014 est la Côte d’Ivoire. Pays en pleine relance économique (la Côte d’Ivoire est notamment engagée dans un Plan national de développement de près de 17 mds € pour la période), la Côte d’Ivoire compte les transports et l’environnement parmi ses secteurs fondamentaux aux côtés des activités bancaires, de la téléphonie et des TIC. Elle sera présente sur le salon à travers un stand institutionnel, des conférences et débats (cf. enjeux, politiques et réglementations, projets à venir) et des rencontres d’affaires sur les opportunités de collaborations économiques et techniques. Une importante délégation officielle est également attendue.

Plus globalement, un Espace Afrique est mis en place afin de regrouper les acteurs présents concernés par les enjeux de ce continent en émergence et aux enjeux forts. Organisé en collaboration avec l’ADEA Réseau Afric- Partners(2), ce nouvel espace reviendra sur les projets menés ou prévus dans plusieurs pays - Angola, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Kenya, Nigéria, République démocratique du Congo, Sénégal - en présence de l’Agence française du développement (AFD). Il sera aussi l’occasion pour l’Ademe de présenter les résultats d’une étude consacrée au soutien à la mobilisation des éco-entreprises en Afrique.

Des opportunités internationales dans tous les domaines portés par le salon

Nouveauté phare de cette édition 2014, le Global Market Forum accueillera des interventions sur les marchés et projets de nombreuses régions du monde : Amérique latine (ex. : enjeu des pollutions industrielles et pétrolières au Venezuela, ingénierie sanitaire et environnementale en Colombie, ressource eau au Mexique,...), Asie (ex. : accès à l’eau potable en zones urbaines, infrastructures « déchets », objectif d’autonomie énergétique au Vietnam, Corée du Sud, Malaisie,...), Bassin méditerranéen (question cruciale de l’eau), Etats-Unis (eau, smart grids,...) et Afrique en complément de l’Espace dédié. La thématique du « waste to energy » en Europe sera également abordée au sein de ce forum.

Dans la continuité des éditions précédentes, Pollutec 2014 propose trois focus s’attachant à répondre au mieux aux attentes des professionnels dans les domaines de l’aménagement urbain durable, de la production industrielle responsable et performante et du développement durable en milieu hospitalier. Chacun de ces focus fera une large place aux opportunités internationales. Par exemple, le focus Ville durable abordera la question des relations quartiers formels / quartiers informels qui se pose pour de nombreux pays en développement (Amérique latine et Afrique notamment).

La 2e édition du Sustainable City Solutions, événement international associant conférences, ateliers, networking et visites de sites exemplaires organisé avec ERAI, se tiendra les 3 et 4 décembre. Réunissant des acteurs des villes du monde entier, elle sera particulièrement axée sur la question clé du financement et la gestion intelligente de la ville. Sont déjà prévues les interventions d’élus ou responsables de grandes municipalités tels que Colette Roy Laroche, maire de Lac-Mégantic au Québec, Cecilia Kushner, directrice adjointe de la planification urbaine de New York en charge de la résilience inondation et le maire adjoint de Shenyang en Chine. Des interventions de porteurs de projets réussis dans diverses régions du monde (Bénin, Brésil, Singapour, Suisse,...) et de représentants d’institutions majeures(OCDE, WBCSD, ICLEI, Banque européenne, Caisse des Dépôts) sont également au programme.

Parallèlement à cela, Pollutec 2014 accueille à nouveau des rendez-vous d’affaires qualifiés et ciblés d’envergure internationale dont les Green Days organisés pendant les quatre jours du salon par la CCI Rhône- Alpes et Europe Enterprise Network (EEN) ou encore des rencontres spécifiques au sein du nouvel Innovation Business Lounge consacré aux écotechnologies européennes en lien avec la manifestation LeCleantech.

Enfin comme toujours, Pollutec attend de nombreuses délégations de différentes régions du monde. A noter la présence de l’Arabie Saoudite avec, entre autres, la municipalité de la Mecque qui reviendra sur sa problématique déchets.

Une offre de produits et services du monde entier

Pendant quatre jours, le salon exposera sur 100 000 m2 les dernières avancées des filières éco-industrielles regroupées en huit secteurs - Déchets/valorisation ; Eau/eaux usées ; Energies renouvelables/efficacité énergétique ; Instrumentation/métrologie/automation ; Air ; Risques ; Sites & sols ; Produits et développement durable. Il accueillera près de 30% d’exposants internationaux en individuel ou au sein de collectifs internationaux. A fin juin 2014 sont déjà confirmés les pavillons Argentine, Canada, Flandres, Italie, Japon, Luxembourg, Saxe, Suisse et Wallonie. Par ailleurs, un Focus Technologique sur la « Grande Région », l’espace de coopération transfrontalière entre l’Allemagne (Sarre et Rhénanie-Palatinat), la Belgique (Wallonie), la France (Lorraine) et le Luxembourg, présentera les solutions mises au point par ses professionnels impliqués dans les éco-filières.

Avec de nombreuses innovations annoncées en avant-première, Pollutec 2014 dévoilera un large panel de produits et services innovants, plusieurs d’entre eux venant d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, de République tchèque, du Royaume-Uni,... Citons par exemple un capteur de débit particulièrement robuste et fiable, un système compact capable d’analyser en ligne cinq paramètres de l’eau, un nouveau type de surpresseur à vis efficace en énergie, des broyeurs secondaires très haute performance, des canalisations grand diamètre (80 mm) en PVC bi-orienté, des casse-rails déplaçables pouvant effectuer six casses par minute sur tous types et tailles de rails ou encore un système de contrôle intelligent pour stations de pompage.

1 solution de désamiantage innovante :

A noter que Karcher qui occupera le stand 108, Hall 2, Allée A profitera du 26ème salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement pour présenter sa solution de désamiantage AS PROTEK 4x4.

L’AS PROTEK 4x4 est un procédé robotisé de décontamination de surfaces par hydro-décapage à ultra haute pression, avec aspiration à la source et traitement en continu des effluents contaminés. Cette solution permet un désamiantage en intérieur comme en extérieur tout en respectant le "niveau 1 <5 f/L" sans confinement ni protection

respiratoire, ce qui est une nouveauté majeure dans l’univers du désamiantage. De plus, le pilotage à distance de la tête d’hydro-décapage sur les supports en béton, métal et bois réduit la pénibilité du travail. L’impact environnemental est également réduit : l’émissivité mesurée lors des travaux de décapage et de traitement démontre un empoussièrement quasi nul. La combinaison de différents systèmes de filtration permet alors de générer d’un côté des galettes humides non-émissives et homogènes, et de l’autre, de l’eau claire filtrée à 1 μm avec 20 mg/L de matière restante (réglementation : <30 mg/L).

Ce concept innovant permet enfin d’optimiser les coûts en réduisant considérablement les frais connexes à la décontamination (confinement, personnel, transport) et est d’ores et déjà conforme à la nouvelle réglementation qui vise à diviser par 10 le taux d’émissivité et qui entrera en vigueur en juillet 2015.

Pollutec, un tremplin pour les coopérations internationales, du 2 au 5 décembre prochains à Lyon Eurexpo

ACCES - HORAIRES - TARIFS

Pollutec 2014. Du 2 au 5 décembre. Parc Eurexpo de Lyon - France

Horaires d'ouverture :
• Mardi 2 : 9h00 - 18h30
• Mercredi 3 : 9h00 - 18h30
• Jeudi 4 : 9h00 - 18h30
• Vendredi 5 : 9h à 17h30

Tarifs d'entrée :
Entrée gratuite pendant 4 jours pour les professionnels munis d'un badge électronique.
50 € TTC pour les visiteurs non munis de badge électronique.
Pas de tarif étudiant.

Parc des Expositions EUREXPO LYON FRANCE
Avenue Louis Blériot
69686 CHASSIEU
LYON-FRANCE

PLAN D'ACCES

EN TRANSPORTS EN COMMUN

Depuis Lyon Centre (35min)
Prendre le métro, ligne D, jusqu’à l'arrêt "Grange-Blanche". Puis, prendre le tramway T5 jusqu'à Eurexpo.

Depuis la gare de Part-Dieu (30min)
Prendre le tramway, ligne T3, jusqu’à Vaux-en Velin – La Soie. Puis prendre la Navette, ligne 100 "Direct Eurexpo".

Depuis l’aéroport Saint-Exupéry (40min)
Prendre le tramway Rhônexpress, jusqu’à Vaux-en Velin – La Soie. Puis prendre la Navette, ligne 100 "Direct Eurexpo".

Depuis la gare Perrache (35min)
Prendre le tramway, ligne T2 jusqu’à l’arrêt "Grange-Blanche". Puis prendre le tramway ligne T5 jusqu’à Eurexpo.

EN VOITURE

Pollutec est à proximité de l’A43 et de l’A46, à 20 minutes de l’aéroport international Lyon-Saint Exupéry et à 20 minutes du centre ville de Lyon.

PLAN PARKING

NAVETTES

Du 2 au 5 décembre 2014, un dispositif de navettes (ligne 100, "Direct Eurexpo") est mis en place reliant le Terminus Métro A et Tramway T3 de Vaulx-en-Velin La Soie à Eurexpo.

Des traces d’un exil de NICOLÁS MULLER (1913–2000) - au Château de Tours

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Des traces d’un exil de NICOLÁS MULLER (1913–2000) - au Château de Tours

Des traces d’un exil de NICOLÁS MULLER (1913–2000) - au Château de Tours

22 /11/ 2014 – 31 /05 / 2015

Encore peu connu en France, Nicolás Muller (Orosháza, Hongrie, 1913-Andrín, Espagne, 2000) est l’une des grandes figures de la photographie sociale hongroise. Comme plusieurs de ses compatriotes photographes – Eva Besnyö 1, Brassaï, Robert Capa, André Kertész 2 et Kati Horna 3 – Nicolás Muller a connu l’exil.
Issu d’une famille juive bourgeoise, il fuit les régimes répressifs des pays européens à mesure qu’il les traverse. D’abord à Paris, puis au Portugal, en passant par le Maroc et finalement l’Espagne, son parcours professionnel et personnel est marqué par les traces de l’exil.
Formé au hasard de ses rencontres et de ses expériences, les photographies de Nicolás Muller, des années 1930 sont marquées par un style documentaire « humaniste » qui révèle une grande sensibilité pour le monde ouvrier et les classes sociales les plus démunies (commune à une grande partie des photographes hongrois de l’époque). La représentation du monde du travail est sans doute un point de départ important dans sa carrière. Indépendamment des contextes sociaux et politiques du pays où il se trouve, il photographie les ouvriers agricoles, les dockers des ports de Marseille et de Porto, les enfants des rues, les marchands ambulants à Tanger, la vie des campagnes et, plus tard, les célébrités de Madrid.
L’exposition du Château de Tours réunit, pour la première fois en France, une centaine d’images et de documents issus des archives conservées par sa fille Ana Muller et sélectionnées par Chema Conesa. Elle retrace de façon chronologique le parcours de ce photographe curieux et voyageur dont la carrière s’étend de 1935 à 1981.
Nicolás Muller reçoit son premier appareil photographique à l’âge de 13 ans. Il voit immédiatement dans la photographie le pouvoir de rendre visible une certaine idée du monde et des gens. Il partage cette passion pour la photographie avec ses études de droit et de sciences politiques à l’université de Szeged. Son appareil et le sentiment de pouvoir traduire l’aventure de vivre seront les deux constantes qui façonneront à la fois l’homme et l’artiste.
« J’ai appris que la photographie peut être une arme, un document authentique de la réalité. [...] Je suis devenu une personne et un photographe engagés. »
Alors qu’il est encore étudiant, il parcourt pendant 4 ans la plaine hongroise à pied, en train ou à bicyclette. De ses pérégrinations, il capte des portraits, des intérieurs de maisons, des épisodes de la vie rurale ou de celle des ouvriers qui construisent les digues de la rivière Tisza.

Ses premiers travaux sont très nettement centrés sur la ruralité de la Hongrie – qui lors du Traité de Versailles (1920) se voit amputée d’une partie importante de ses terres. L’esthétique avant-gardiste – avec la diagonalisation des images et la prise de vue en plongée ou en contreplongée – fait partie de son carnet de voyage initiatique.

Suite à l’Anschluss (l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938), la Hongrie s’aligne sur la politique allemande. Nicolás Muller décide de partir pour poursuivre sa carrière de photographe. Il arrive à Paris en 1938 et entre en contact avec d’autres artistes hongrois comme Brassaï, Robert Capa et André Kertész. Il travaille pour plusieurs organes de presse : Match, France Magazine, Regards... dans lesquels il publie des images sur le monde ouvrier prises notamment en Hongrie et à Marseille. On retrouve également ces thèmes lors de son court séjour au Portugal (où il est emprisonné puis expulsé sous la dictature du général Salazar).

Grâce à son père, resté en Hongrie et proche du Rotary Club International, il parvient à obtenir un visa pour Tanger. Des juifs de toute l’Europe centrale affluent alors dans cette ville. Tanger le plonge dans un état créatif presque fébrile : « Les yeux, les mains et tout mon être me démangeaient de l’envie d’aller partout pour prendre des photographies. » Il fait alors inlassablement le portrait de cette ville où il doit apprendre à apprivoiser un nouvel élément : l’excès de lumière.

Parallèlement, Nicolás Muller collabore à l’illustration de quelques livres comme Tanger por el Jalifa ou Estampas marroquis. Le Haut Commissariat d’Espagne au Maroc lui commande également des chroniques sur les villes de la « zone espagnole ».

Après un séjour de 7 ans à Tanger – qu’il qualifie d’ « années les plus heureuses de ma vie » il décide de s’installer à Madrid avec l’envie de reprendre son travail de photojournaliste, de poursuivre son exploration des régions espagnoles, d’exposer et de publier ses ouvrages. Son studio madrilène se fait connaître. Il fréquente les écrivains, les philosophes et les poètes du légendaire Café Gijón et ceux de la Revista d’Occidente. Ainsi, il prend part activement à la vie clandestine de l’intelligentsia espagnole et réalise de nombreux portraits de ses amis artistes, comme les écrivains : Pío Baroja, Camilo José Cela, Eugeni d’Ors ou Ramón Pérez de Ayala, le pianiste Ataúlfo Argenta, ou encore le torero Manolete peu de temps avant sa mort.

Nicolás Muller prend sa retraite à l’âge de 68 ans. Au début des années 1980, il s’installe à Andrín (aux Asturies) où il meurt en 2000.

IMAGE/Nicolás Muller/Tatouage Bordeaux, France, 1938 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Aiguisage de la faux Hongrie, 1935 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Aiguisage de la faux Hongrie, 1935 © Nicolás Muller

NICOLÁS MULLER (1913-2000)

« Notre génération, éveillée à la vie et à la pensée par les idées du Bauhaus, de Bertolt Brecht et de Franz Kafka, est la génération des survivants aux longues années de guerre, de déportation et de misère. Ces survivants sont restés dans le pays et ont forgé une nouvelle Hongrie. Plus tard, ils ont éduqué la nouvelle génération dont dépend aujourd’hui, dans une certaine mesure, le destin du pays. » Nicolás Muller

HONGRIE 1913-1938

1913 Naissance à Orosháza, Hongrie, dans une famille juive d’origine bourgeoise 1931 Il commence des études supérieures à l’université François-Joseph de Szeged pour être avocat,

comme son père. 1933 Voyage à Vienne et trouve un emploi de photoreporter à l’agence international Photo Service, qui

a pour client principal, l’Österreichisch Woche, un organe officiel du gouvernement.

1934 À l’université, il se lie avec des intellectuels préoccupés par la situation sociale de la Hongrie qui constituent les membres fondateurs du groupe « Les Explorateurs de villages ». Parmi les membres, il y a l’écrivain Miklós Radnóti, György Buday, fils d’un professeur de l’université, et l’ethnologue Gyula Ortutay, entre autres. Quelques ouvrages sont publiés, avec des photographies de Muller.

« Sous la dictature molle de Miklós Horthy, je cherchais la voix de la culture authentique dans les racines du peuple, la véritable identité des Hongrois. »

1935 Il finit ses études de droit et de sciences politiques et part à Budapest travailler dans un cabinet d’avocat. L’éditeur Athaenaeum l’embauche pour illustrer les travaux des « Explorateurs de villages ». Le premier ouvrage s’intitule Viharsarok [Le Pays des tempêtes] de Géza Féja (réédité en Hongrie, 1981). « J’ai appris que la photographie peut être une arme, un document authentique de la réalité. Au cours de ce voyage, je suis devenu une personne et un photographe engagés. »

L’EXIL. Il quitte la Hongrie le 30 avril 1938. Il obtient un visa pour la France. Il s’y rend en traversant la Yougoslavie et l’Italie.

FRANCE 1938-1939

« À Paris, et pour la première fois de ma vie – écrit-il – j’ai empli mes poumons de ce vent de liberté que je ne connaissais pas. » Très vite, Nicolás Muller établit des contacts professionnels et rencontre des photographes et des artistes : Brassaï (Gyula Halász), Picasso et sa compagne de l’époque, la photographe Dora Maar, Robert Capa.

Il publie ses clichés dans la revue du parti communiste intitulée Regards. Il reçoit des commandes pour Marianne Magazine, Match, Paris Plaisirs, Plaisirs France et les Éditions Hyperion. Il affirme : « J’ai réussi à obtenir une commande de France Magazine pour faire un reportage sur le Portugal. Avec un grand chagrin dans le cœur et mon appareil photo en mains, j’ai dit au revoir à Paris. » Le reportage porte sur la dictature de Salazar qui ne sera jamais réalisé...

PORTUGAL 1939

Il est arrêté et incarcéré par la police de Salazar. On lui annonce que son visa lui est refusé et il doit quitter le territoire sous quinzaine.

Nicolás Muller Casa de Campo. Madrid, 1950 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Casa de Campo. Madrid, 1950 © Nicolás Muller

TANGER, MAROC 1939-1947

Le cinéma et la littérature ont déjà abondamment évoqué la période unique qu’a traversée la ville cosmopolite de Tanger après l’accord conclu à la Conférence d’Algésiras qui la place sous la gouvernance de plusieurs pays : la Belgique, l’Espagne, les États-Unis, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume- Uni, l’Union soviétique et, depuis 1928, l’Italie. « À Tanger, on vivait presque en dehors de la guerre, et à la fois, paradoxalement, on vivait en plein dedans. Sa situation stratégique la destinait à devenir le centre de tous les espionnages ainsi que le refuge de tous les embusqués. »

1940 Le 14 juin 1940, le jour même où les troupes du Troisième Reich entrent à Paris, Franco occupe Tanger. Soutenu par l’Allemagne, le gouvernement espagnol prend les rênes de la ville jusqu’à 1945, l’année où Tanger retrouve son statut international. Le Haut Commissariat d’Espagne au Maroc veut réaliser des reportages politiques ou sociaux sur les villes de « la zone espagnole ». Rapidement, les commandes affluent.

À la même époque, il reprend la photographie de presse au journal España de Tanger. Il s’y lie d’amitié avec Fernando Vela qui l’introduit plus tard dans la rédaction de la Revista de Occidente.

1942-1944 Il réalise sa première exposition organisée par la délégation de l’Éducation et de la Culture de Tétouan. Un catalogue accompagne l’exposition. Sur le programme distribué, on voit l’étoile de David. S’ensuivent des commandes de l’Institut d’études politiques de Madrid, dirigé par Fernando Castiella, qui lui achète plusieurs clichés pour la revue Afrique et lui commande deux ouvrages sur le Protectorat publiés en 1944 : Tánger por el Jalifa [Le Califat de Tanger] et Estampas marroquíes [Estampes marocaines].

1945 À côté de l’activité de son studio, Muller publie dans des revues espagnoles et marocaines Mundo, África, Catolicismo, Tanger, et dans les journaux : Informaciones, Arriba ou ABC, Semana Fotos, Mauritania, L’Écho de Tanger ou Dépêche marocaine. Il décroche une commande au Figaro et entame une nouvelle collaboration avec le National Geographic. Sa période tangéroise comporte deux mille négatifs environ.

ESPAGNE 1947-2000

Madrid 1948 Il obtient son premier passeport espagnol, s’installe à Madrid et ouvre un studio. Il expose ses photographies du Maroc et un catalogue est publié par la Dirección General De Marruecos y colonias, intitulé Marruecos visto por Nicolás Muller [Le Maroc vu par Nicolás Muller].

1949-années 1950 Il commence sa collaboration avec la revue Mundo Hispánico qui se poursuit jusqu’en 1953. Au début des années 1950 se succèdent des expositions et leurs catalogues diffusent largement son travail : Niños, édité par la Librairie Clan, Madrid, en 1949, Aristizabal, Muller y Martínez Novillo, édité par le “Salón de la Diputación” à Cuenca en 1950 et Nicolás Muller, édité pour l’exposition à la Sala Caralt, Barcelone, La Mancha vista por Nicolás Muller, Ciudad Real, 1952, Cal y espuma, Galería Biosca, Madrid, 1960. Il commence à être reconnu pour son optique humaniste qui a renouvelé la photographie de reportage.

1966 Son exposition « España clara » [Espagne limpide] est accompagnée d’une publication des éditions Doncel, tirée à 5 000 exemplaires, avec un texte d’Azorín et 169 photographies de la péninsule sur vingt ans. Le projet Imagen de España [Image d’Espagne] voit le jour. Six titres sur différentes régions espagnoles sont publiés par les éditions Clave, Madrid : Baleares, Canarias (texte de Federico Carlos Sainz de Robles), Cataluña (texte de Dionisio Ridruejo), País Vasco (prologue de Julio Caro Baroja), Andalucía (texte de Fernando Quiñones), et Cantabria (texte de Manolo Arce).

1977 Le ministère des Affaires étrangères lui commande six expositions accompagnées chacune de leurs catalogues : El paisaje de España [Le Paysage d’Espagne], La arquitectura popular española [L’Architecture populaire espagnole], El románico de España [L’Art roman en Espagne], La arquitectura gótica en España [L’Architecture gothique en Espagne], El arte árabe en España [L’Art arabe en Espagne] et Sefarad : huella judía en España [Séfarade : empreintes juives en Espagne].

Les expositions sont itinérantes en Espagne et dans plusieurs villes du monde : de Rome à Helsinki et de Buenos Aires à Jérusalem.

1981 Il prend sa retraite à l’âge de 68 ans et se retire dans sa maison des Asturies. De nombreuses expositions sont organisées, et notamment une grande exposition rétrospective itinérante, en Espagne, en Argentine, en Hongrie, au Portugal et au Maroc.

2000 Il meurt le 3 janvier. Toutes ses archives photographiques sont conservées par Ana Muller.

« J’ai toujours cru – dit-il dans l’une de ses formules les plus heureuses – que le photographe a un moyen unique pour refléter la réalité, et l’appareil doit avoir une sorte de fidélité notariale, avec en supplément une certaine visée esthétique. »

Nicolás Muller Marché de nattes de paille. Tanger, Maroc, 1944 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Marché de nattes de paille. Tanger, Maroc, 1944 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Al Mawlid I. Tanger, Maroc, 1942 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Al Mawlid I. Tanger, Maroc, 1942 © Nicolás Muller

PARCOURS DE L’EXPOSITION

L’exposition montre comment l’œuvre de Nicolás Muller a été façonnée par les contextes politiques et sociaux auxquels il a été confronté tout au long de sa vie. L’ensemble – composé de tirages modernes et de publications d’époque est proposé sous la forme d’un parcours chronologique et géographique qui retrace la vie professionnelle de ce photographe dont la pratique est marquée par un style documentaire « humaniste ».

Salle 1 La Hongrie : un photographe engagé Muller est une des plus grandes figures de la photographie sociale hongroise. Ses photographies illustrent des parutions ethnographiques et sociologiques consacrées à l’appauvrissement des terres et des populations rurales de la nation. Cette période est fondatrice pour le photographe car il participe à un mouvement bien plus vaste de prise de conscience sociale en Europe et aux Etats-Unis et également à l’essor de la presse illustrée.

Salles 2 et 3 France 1938-1939 / Portugal 1939 : la photographie ouvrière

Pendant les années 1930-40, Muller va se concentrer essentiellement sur l’univers ouvrier, des scènes rurales ou urbaines et des portraits de personnes modestes. On retrouvera cette préoccupation lors de son séjour au Portugal, où, sous dictature du général Salazar, il a été emprisonné et expulsé.

Salles 4 et 5 Le Maroc 1939-1947 Muller se détache des sujets sociaux et humanistes. Il se tourne de plus en plus vers le photojournalisme, développe le portrait de studio et se confronte à la photographie d’architecture dans le cadre de scènes urbaines et aux paysages ruraux. Ce pays est une grande source d’inspiration pour lui : « En 1939, Tanger était une ville internationale, un îlot de bonheur dans un monde que la guerre avait rendu fou... Je n’en croyais pas mes yeux, j’avais une envie folle de déclencher l’appareil partout. »

Il vit pendant sept ans à Tanger, ouvre son premier studio photo et répond à d’importantes commandes. « Le Maroc espagnol n’était qu’une petite partie du Maroc. La direction du Haut Commissariat d’Espagne m’a commandé des photos pour constituer les archives du protectorat. Ils sont venus me chercher en voiture à Tanger, et ils m’ont emmené un peu partout pour les prises de vues. C’est ainsi que je gagnais ma vie. »

Salles 6, 7, 8 L’espagne En s’installant à Madrid à la fin des années 1940, Muller continue à travailler sur commande, cette fois plus pour des éditeurs que pour la presse, acquérant ainsi, une plus grande notoriété. Il participe à la vie clandestine de l’intelligentsia espagnole et réalise de nombreux portraits de ses amis et connaissances, écrivains et artistes.

Nicolás Muller San Cristóbal de Entreviñas Zamora, 1957 © Nicolás Muller

Nicolás Muller San Cristóbal de Entreviñas Zamora, 1957 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Séville 1951 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Séville 1951 © Nicolás Muller

INFORMATIONS PRATIQUES

Château de tours

Adresse

25, avenue André Malraux 37000 Tours Renseignements : T. 02 47 21 61 95 I www.tours.fr Horaires d’ouverture Du mardi au vendredi : 14h - 18h Samedi et dimanche : 14h15 -18h Entrée gratuite

Visites commentées destinées aux visiteurs individuels

Samedi : 15h

Visites couplées avec l’exposition du CCC – Centre de création contemporaine de Tours

Le premier samedi du mois : 16h30

Visites commentées pour les groupes adultes, associations, scolaires et publics jeunes

Information et réservation : T. 02 47 70 88 46 I de@ville-tours.fr

Jeu de Paume

Adresse

1, place de la Concorde 75008 Paris Renseignements : T. 01 47 03 12 50 I www.jeudepaume.org

Nicolás Muller Carénage du navire Les Canaries, 1964 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Carénage du navire Les Canaries, 1964 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Casares Málaga, 1967 © Nicolás Muller

Nicolás Muller Casares Málaga, 1967 © Nicolás Muller

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« On peut se sacrifier pour ses propres idées, mais pas pour la folie des autres. »

Stefan Zweig 1881 - 1942

Les Canalisateurs de France disent NON À LA FRANCE DES FUITES D’EAU

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Les Canalisateurs de France disent NON À LA FRANCE DES FUITES D’EAU

Les Canalisateurs de France disent NON À LA FRANCE DES FUITES D’EAU

L’organisation professionnelle Canalisateurs de France s'inquiète des conséquences environnementales, sociales et économiques de la nouvelle ponction financière sur les budgets des Agences de l’eau.

En effet, après un prélèvement de 210 millions d’euros en 2014, l’article 16 du projet de loi de finances 2015 prévoit de renouveler la mesure avec un prélèvement annuel de 175 millions d’euros sur le fonds de roulement des Agences de l’eau, pour les années 2015, 2016 et 2017. Ce transfert de fonds vers le budget de l’État, dont on ne peut plus dire maintenant qu’il revêt un caractère exceptionnel, remet en cause l’une des règles qui fonde depuis 50 ans la politique de l’eau en France : la sanctuarisation des budgets liés à l’eau, facilitée par la création des Agences de l’eau et des redevances en 1964 et la mise en œuvre de l’instruction comptable M49 en 1991.

Cette remise en cause est d’autant plus dommage que le 21 octobre dernier, lors du 50ème anniversaire de la politique de l’eau, les participants, tous acteurs du secteur, ont dressé un bilan très positif de ce mode de gestion.

Aujourd’hui, avec cette ponction, c’est un très mauvais signal que l’État envoie aux collectivités locales.

En effet, les Agences de l’eau contribuent directement, grâce aux subventions qu’elles allouent, à stimuler la demande de travaux d’équipement. La baisse des ressources des agences risque de mettre un nouveau coup de frein aux projets des collectivités et des services d’eau, déjà fortement perturbés dans leurs investissements par la baisse des dotations de l’État et le flou qui entoure la réforme territoriale en cours.

Le moment est particulièrement mal choisi. Avec Grenelle 2, les services d’eau sont actuellement fortement incités à adopter une gestion patrimoniale de leurs réseaux et à les entretenir de manière à réduire les pertes en eau potable (chiffrées à 1 milliard de m3 d’eau par an, soit 1/5 du volume distribué).

Pour les entreprises du secteur de l’eau et de l’assainissement, la crainte est forte de voir l’offre des marchés de travaux se réduire encore. L’année 2014 a été une année très éprouvante pour les entreprises de canalisations. Le chiffre d’affaires a baissé de -9 % par rapport à 2013 (moyenne estimée à début novembre). Par endroit, il a même chuté jusqu’à
-30 %. Le rebond traditionnellement observé après les élections municipales ne se fait pas encore ressentir et les carnets de commandes ont atteint des niveaux très bas, souvent inférieurs à deux mois. En cette fin 2014, certaines entreprises sont engagées dans des procédures de demande d’activité partielle : la situation des salariés est réellement préoccupante.

Canalisateurs de France préconise 5 mesures pour relancer l’investissement public dans le domaine de l’eau et de l’assainissement et sauver les emplois du secteur

1. Demander aux Agences de l’eau de subventionner exceptionnellement pendant 2 ans à 50 % les investissements des collectivités dans les renouvellements des réseaux d’eau et d’assainissement. L’agence de l’eau doit remplacer temporairement l’aide financière manquante des départements, et ainsi relancer les projets bloqués.

2. Déconnecter les subventions de l’agence de l’eau des subventions des départements. Les aides agence de l’eau se déclenchent en fonction de la participation des conseils généraux, il ne faut pas que les problèmes financiers des départements aient un impact sur les aides des agences de l’eau.

3. Conditionner les aides des Agence de l’eau à la mise en ligne obligatoire des indicateurs SISPEA (% de fuites réseaux, indicateurs de performance,..) pour permettre d’inciter les collectivités en retard à renouveler leurs réseaux et à un prix de l’eau minimum pour le maintien du patrimoine. La subvention doit être soumise à un ajustement réel du prix de l’eau en fonction du diagnostic et des investissements nécessaires à la conservation du patrimoine.

4. Intégrer dans les indicateurs SISPEA la part fonctionnement et investissement des services d’eau et d’assainissement. La transparence de l’utilisation des budgets eau et assainissement doit encourager les collectivités à prioriser l’investissement au fonctionnement.

5. Apporter l’ingénierie financière aux services d’eau pour leur permettre d’utiliser pleinement leur capacité d’investissement. Débloquer les investissements des collectivités en utilisant pleinement leur capacité d’endettement. Inciter les départements et/ou les Agences de l’eau à auditer les services d’eau et accompagner les collectivités dans la mise en place de plan d’investissement.

SIGES : un nouvel outil au service de la valorisation des connaissances hydrogéologiques des Pays de la Loire.

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SIGES : un nouvel outil au service de la valorisation des connaissances hydrogéologiques des Pays de la Loire.

SIGES : un nouvel outil au service de la valorisation des connaissances hydrogéologiques des Pays de la Loire.

Le BRGM, l'agence de l'eau Loire-Bretagne et la DREAL présentent le SIGES Pays de la Loire (Système d'Information pour la gestion des eaux souterraines), un nouvel outil au service de la valorisation des connaissances hydrogéologiques des Pays de la Loire.

Le SIGES Pays de la Loire sera présenté, lundi 17 novembre, aux représentants des services de l'État, des collectivités locales et des bureaux d'études régionaux. Cet évènement sera également l'occasion de faire le point sur l'état des connaissances hydrogéologiques régionales.

Mutualiser et diffuser les informations sur les eaux souterraines en Pays de la Loire

Le SIGES Pays de la Loire est le résultat de l'association du BRGM, de l'Agence de l'eau Loire- Bretagne et de la DREAL.

Mis en ligne en avril 2014, le SIGES Pays de la Loire rassemble l'ensemble des données sur les eaux souterraines de la région. Accessible à tous les publics (scolaires, grand public et experts scientifiques), le portail offre des possibilités de navigation adaptées aux différents niveaux de connaissance des internautes.

Le site internet SIGES Pays de la Loire s'inscrit dans le cadre d'une stratégie pour la gestion optimisée, dynamique et raisonnée des ressources en eau souterraine régionales. Intégrant les standards du web 2.0, son graphisme et son ergonomie font de lui un outil pratique, clair et structuré facilitant ainsi la navigation et renforçant la lisibilité ; la consultation reste simple, intuitive et attractive.

L'accessibilité de cet outil permet, au-delà de la simple mise en ligne de données techniques, de valoriser et de diffuser les connaissances hydrogéologiques régionales, pour une sensibilisation de tous aux problématiques de la gestion des eaux souterraines.

Un portail interactif pour un accès simplifié aux données hydrogéologiques locales et nationales Les internautes disposent de différentes portes d'entrée vers les contenus du portail :

- un moteur de recherche par mots-clés

- une barre thématique

- des accès transversaux permettent également de consulter des contenus techniques : "Consultation des données", "Espace cartographique".

Un des objectifs majeurs du SIGES Pays de la Loire est l?intégration de contenus classés selon le niveau d?expertise des visiteurs du site grâce à un système de pictogrammes.

Signe de la volonté de valorisation des données scientifiques sur les eaux souterraines auprès d?un très large public, un quizz sur les nappes permet à chacun de tester ses connaissances en matière d'hydrogéologie. Qu'est-ce qu'un hydrogéologue ? Qu'est-ce qu'un aquifère ? Comment se déplace l'eau sous les nappes ? Quelle est la période de l'année la plus propice à la recharge des nappes par les pluies ?

En page d'accueil, les utilisateurs du site se voient proposer des actualités régionales sur la thématique des eaux souterraines telles que les bulletins mensuels de piézométrie.

Valoriser la connaissance hydrogéologique en région

Le déploiement des portails SIGES constitue l'un des objectifs des schémas directeurs des données sur l'eau (SDDE) développés dans chaque grand bassin hydrologique français, de la directive cadre européenne (DCE), et du Système d'Information sur l'Eau (SIE) mis en place par le ministère en charge de l'environnement.

Le concept est aujourd'hui déployé dans différentes régions françaises (Aquitaine, Bretagne, Midi- Pyrénées, Seine-Normandie, Centre, Poitou-Charentes, Nord-Pas de Calais et bassin Rhin-Meuse a l'Ouest des Vosges), résultat de la collaboration entre l'État, les Agences de l'eau, les collectivités territoriales. Le BRGM est le maître d'oeuvre technique du développement des SIGES dont les contenus sont destinés à un très large public, des scolaires aux acteurs privés en passant par les collectivités et les experts de l'eau.

En France, l'eau souterraine est la ressource privilégiée (60%) pour satisfaire les besoins domestiques en eau. Dans un contexte où les périodes de sécheresse sont de plus en plus fréquentes et les besoins anthropiques en constante augmentation, les experts et les professionnels de l'eau, les élus et les collectivités, les bureaux d'études et les entreprises ainsi que plus largement les citoyens doivent pouvoir accéder facilement aux données sur l'eau.

Découvrir le SIGES Pays de la Loire : http://sigespal.brgm.fr

SIGES Pays de la Loire

SIGES Pays de la Loire

Programme HyMeX, le climat du pourtour méditerranéen sous surveillance…

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Programme HyMeX, le climat du pourtour méditerranéen sous surveillance…

Programme HyMeX, le climat du pourtour méditerranéen sous surveillance…

Septembre 1992 : des pluies torrentielles s’abattent sur la petite commune de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse ; l’Ouvèze, la petite rivière qui traverse la ville, sort de son lit et tue 47 personnes. Novembre 2001 : sur les côtes algériennes, un épisode similaire coûte la vie à 800 personnes et provoque plus de 3 milliards d’euros de dégâts. Ces événements extrêmes, couramment appelés « épisodes cévenols », ne sont pas rares sur le pourtour méditerranéen.

Dans la revue de l’IGN Magazine, un article détaille le programme HyMeX (HYdrological Cycle in Mediterranean EXperiment) afin de mieux prévoir les événements climatiques extrêmes – pluies intenses, crues rapides, sécheresses – qui frappent régulièrement le pourtour méditerranéen. HyMeX rassemble depuis 2010 pas moins de 400 chercheurs d’une vingtaine de pays. Parmi les nombreux partenaires du projet, l’IGN est un contributeur actif, au travers de l’exploitation de données gps pour alimenter et valider les modèles de prévision météorologique et climatique.

Le projet international HyMeX(s’inscrit dans le programme interdisciplinaire Mistrals, dédié à la compréhension du fonctionnement du Bassin méditerranéen), initié en 2010 et coordonné par Météo France et le CNRS, s’est donné pour objectif de mieux les comprendre, pour mieux les anticiper. Le sujet est d’autant plus brûlant que la région est considérée par la communauté scientifique comme un « hot spot » du changement climatique : les vagues de chaleur et les sécheresses, tout comme la fréquence des épisodes hydrométéorologiques violents, pourraient y augmenter dans les prochaines décennies.

Pour décrypter le cycle de l’eau en Méditerranée, HyMeX s’intéresse à la fois à l’atmosphère, à la mer et aux surfaces continentales. Plusieurs disciplines sont concernées : sciences de l’atmosphère, océanographie, hydrologie continentale, sans oublier un volet sciences humaines et sociales, qui vise à analyser les réseaux d’alerte et la manière dont les habitants perçoivent ces situations de crise. Cinq groupes de travail ont ainsi été mis en place: bilan d’eau de la mer Méditerranée, hydrologie continentale et ressource en eau, précipitations intenses et inondations, interactions mer-atmosphère, impact sociétaux et économiques. Le projet s’appuie en outre sur trois dispositifs d’observations, aux échelles de temps complémentaires. Tout d’abord, une période d’observation à long terme (LOP), qui a commencé en 2010 et se poursuivra jusqu’en 2020.

Son objectif: expliqué par Véronique Ducrocq, chercheuse à Météo-France, l'objectif est d'étudier la variabilité interannuelle des phénomènes à l’échelle de l’ensemble du Bassin méditerranéen. Mais surtout de rassembler et de mettre à la disposition des chercheurs tout un ensemble de données issues de réseaux opérationnels et de recherche existants : stations météo terrestres et bouées ancrées, stations de mesure de débits, d’humidité des sols, mais aussi réseaux GPS opérés par l’IGN ou par ses homologues dans les autres pays participants. Toutes ces données alimentent au fur et à mesure la base de données HymeX et seront utilisées pour valider les modèles climatiques.

Deuxième dispositif : des périodes d’observations renforcées (EOP). Plus focalisées dans le temps et dans l’espace, elles s’intéressent à la variabilité saisonnière et annuelle des événements en renforçant par des mesures spécifiques les réseaux opérationnels existants. Depuis 2012 et jusqu’en 2015, des campagnes sont ainsi réalisées chaque automne dans le Gard et l’Ardèche afin de documenter les phénomènes de crues rapides qui affectent ces bassins durant cette saison. Une deuxième EOP est envisagée en Méditerranée orientale au-delà de 2015.

Enfin, dernier volet, et non des moindres: les périodes d’observations spéciales (SOP 1 et 2), deux campagnes d’observations intensives de quelques mois, pour l’étude détaillée des processus clés dans la formation des événements hydrométéorologiques intenses.

Entre le 5 septembre et le 6 novembre 2012, ce sont ainsi pas moins de 200 instruments de recherches spécifiques (radars, lidar, radio sondes...) qui ont été déployés sur terre ou embarqués à bord d’avions, de bateaux, de ballons dérivants lors de la première SOP... mobilisant plus de 300 chercheurs d’une dizaine de pays pour ausculter « de l’intérieur » les phénomènes de pluies intenses et de crues rapides qui balayent la Méditerranée nord-occidentale et son pourtour. Des relais durant les deux mois de campagnes, depuis le centre des opérations à La Grande-Motte, pour fournir une prévision des événements d’intérêt afin de programmer les vols et les lancements de ballons. Une vingtaine d’épisodes de pluie ont ainsi pu être documentés. La seconde campagne, baptisée SOP 2, s’est déroulée du 27 janvier au 15 mars 2013. Impliquant une soixantaine de chercheurs, essentiellement français, elle s’est pour sa part focalisée sur le phénomène de formation d’eau dense dans le golfe du Lion sous l’effet des vents régionaux comme le mistral ou la tramontane. Le refroidissement de la surface de l’eau par ces vents froids et secs venant de la terre en hiver provoque des mouvements de convection verticaux dans la mer qui impactent l’écosystème marin. Le dispositif expérimental déployé (glidder (Petits sous-marins autonomes utilisés pour mesurer les propriétés physicochimiques de l’océan), bouées dérivantes, sondes, radar de houle) visait à obtenir une description la plus détaillée possible des caractéristiques de la zone de formation d’eau dense et de ses échanges avec l’atmosphère.

Et l’IGN dans tout ça ? La contribution de l'IGN a porté sur l’exploitation des données fournies par les récepteurs GnSS (Global navigation Satellite System.) implantés dans la zone étudiée par HymeX, a expliqué Olivier Bock, responsable de l’équipe géodésie et atmosphère au sein du Laboratoire de recherche en géodésie (Lareg) de l’IGN, qui a également coordonné le groupe de travail consacré aux réseaux GNSS dans le cadre d’hyMeX. outre le positionnement précis d’un point à la surface du globe, le signal GPS utilisé en géodésie spatiale permet aussi de sonder la vapeur d’eau dans les basses couches de l’atmosphère situées au-dessus du récepteur. En effet, lorsque l’onde émise par le satellite se propage dans les couches basses de l’atmosphère, elle rencontre des molécules d’eau, qui la ralentissent. Ce retard de propagation, appelé retard troposphérique, donne des indications sur l’état de l’atmosphère, très utiles pour les météorologues.

Le service de géodésie et nivellement (SGN) de l’IGN, qui exploite le réseau permanent des stations GNSS en France – le fameux rGP (Le réseau GNSS permanent (rGP) compte environ 350 stations GNSS, réparties sur l’ensemble du territoire français. vingt-cinq sont la propriété de l’IGN, les autres appartiennent à des organismes privés oupublicsquiont un accord avec l’IGN pour la diffusion des données.) – produit ainsi depuis plusieurs années des modèles de retards troposphériques assimilés par Météo France dans ses systèmes de prévision numérique. Ces données ont aussi été assimilées par la version du modèle de prévisions météorologiques régional Arome de Météo France dédiée au projet HyMeX.

Au Lareg, l'IGN a par ailleurs mis au point un algorithme de calcul qui permet, à partir des retards troposphériques communiqués par le SGn, d’en déduire le contenu intégré de vapeur d’eau dans l’atmosphère en un lieu et à un instant donné. Cette information permet de documenter l’évolution de l’humidité dans l’atmosphère et de le comparer aux mesures obtenues par les radiosondes envoyées par météo France. Des mesures fournies pratiquement en temps réel (toutes les heures) au moment des alertes des phases SOP, et notamment la SOP 1 pendant laquelle, outre les stations du rGP, une dizaine de stations GNSS ont été spécifiquement déployées au nord de Montpellier et en Corse.

Aujourd’hui, l'IGN termine le retraitement des mesures de l’ensemble des stations GnSS de la zone étudiée lors des SoP 1 et 2 afin d’assimiler un jeu de données homogène dans la ré-analyse Arome effectuée par météo France. À ces données s’ajoutent celles recueillies en Espagne, au Portugal, en Italie et au Maghreb. Un travail effectué au Lareg, en collaboration avec les homologues espagnols et portugais de l’IGN et avec l’agence spatiale italienne.

L’heure est maintenant à l’exploitation de toutes ces données, ce qui prendra encore deux ou trois ans, a confié pour sa part Véronique Ducrocq. Les données ainsi assimilées dans les modèles de prévisions météorologiques régionaux, notamment le modèle Arome, serviront de référence pour valider et étalonner d’autres techniques d’observations, et évaluer les modèles climatiques, en vérifiant qu’ils sont capables de reproduire les événements observés pendant les campagnes. Par ailleurs, HymeX court jusqu’en 2020. Pour l’instant, des mesures intensives ont été collectées sur la partie occidentale. L'IGN envisage maintenant de renforcer le dispositif dans la partie orientale du bassin.

Le retard troposphérique, indicateur précieux de l’humidité dans l’atmosphère

Chaque satellite, équipé d’une horloge atomique d’une extrême précision, émet vers la Terre un signal indiquant son heure d’émission. Ces signaux sont captés par un récepteur au sol, qui mesure très précisément la distance le séparant de l’émetteur grâce au temps de parcours. Avec la réception des signaux de quatre satellites, le récepteur est capable de calculer par triangulation sa position exacte sur la surface du globe. Certains facteurs perturbent les résultats de ce calcul. L’un d’entre eux est la traversée des couches basses de l’atmosphère, la troposphère. La présence d’humidité et les modifications de pression modifient l’indice de réfraction et donc la vitesse et la direction de propagation du signal radio émis par le satellite, créant ce qu’on appelle un retard troposphérique . L’analyse de cette variable donne des informations sur la structure de l’atmosphère au-dessus du récepteur, et notamment son contenu en vapeur d’eau. Une donnée importante pour les météorologues.

Programme HyMeX, le climat du pourtour méditerranéen sous surveillance…

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

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LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

Le site d’implantation du forage doit être choisi d’après des critères géologiques et environnementaux.

Les critères géologiques permettent de connaître la capacité du sous-sol à renfermer de l’eau. Cette capacité dépend de la nature du sous-sol. On distinguera :

- les terrains de socle ancien (grès, schiste, granite, ...), généralement assez peu productifs ;

- les terrains sédimentaires (sables, graviers, calcaires, ...), beaucoup plus perméables et donc aquifères.

Les données géologiques peuvent être utiles et s’obtenir auprès du BRGM et de la DDTM.

Les critères environnementaux permettent de sélectionner une zone éloignée des sources potentielles de pollution.

L’implantation du forage est généralement interdite dans les périmètres de protection des captages d’eau potable. Elle doit également prendre en compte les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), les plans de prévention des risques naturels, les inventaires départementaux des anciens sites industriels et activités de service, etc. De plus, elle doit tenir compte de la présence de canalisations et de réseaux enterrés.

Il existe en outre une réglementation d’implantation du forage par rapport à certaines installations, précisée notamment dans l’article 4 de l’arrêté du 11 septembre 2003. Les distances minimales à respecter sont représentées sur l’illustration 2. Le forage doit notamment être implanté à plus de 35 m des bâtiments d’élevage et de leurs annexes (installations classées ou non).

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

RÉALISATION DE L’OUVRAGE

Le forage devra être réalisé par une entreprise compétente et expérimentée qui respectera la norme AFNOR NFX 10-999 (avril 2007) «Forage d'eau et de géothermie — Réalisation, suivi et abandon d’ouvrage de captage ou de surveillance des eaux souterraines réalisés par forages». La technique utilisée dépendra du type de terrain rencontré. La profondeur du forage variera en fonction des conditions hydrogéologiques locales.

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

ÉQUIPEMENT DU FORAGE

Protection de l’ouvrage

La cimentation de l’espace annulaire entre le terrain et le tubage est obligatoire. Elle est réalisée sur toute la partie supérieure de l’ouvrage (voir l’illustration 3). Elle a pour objectif d’isoler la nappe captée des eaux de nappes moins profondes qui peuvent présenter des risques de pollution. Elle doit être réalisée par injection sous pression par le bas, sur une épaisseur d’au moins 5 cm.

La tête de forage doit être étanche pour les forages en exploitation, bien protégée des pollutions superficielles et doit respecter les prescriptions. Un petit ouvrage sera construit autour de la tête de forage pour recevoir les équipements hydrauliques et électriques.

Equipement de pompage

Les caractéristiques de la pompe (profondeur et débit maximal) et les conditions d’exploitation (niveau bas et débit critique à ne pas dépasser, ...) dépendront des résultats obtenus au cours du forage (arrivées d’eau, débit air-lift) et des pompages d’essai (essais par paliers et longue durée (12 à 72h selon le débit de prélèvement envisagé) à débit constant.

Les pompages d’essai permettent de s'assurer des capacités de production de l'ouvrage afin d’éviter une usure prématurée de l’ouvrage et du matériel de pompage, d’apprécier la qualité de l’eau (analyse) et de préciser l’impact du prélèvement sur l’aquifère et les puits et forages voisins (rayon d’influence).

La pompe devra être munie d’un clapet anti-retour et un compteur volumétrique devra être installé.

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

GESTION ET ENTRETIEN

L’entretien du forage et du matériel de pompage sera limité si les conditions d’exploitation de l’ouvrage sont respectées.

Une surveillance de la qualité de l’eau sera réalisée régulièrement selon l’usage envisagé, pour détecter d’éventuelles pollutions (bactéries, nitrates, ...) ou des éléments indésirables (fer, manganèse, ...).

Il est recommandé de remonter la pompe de manière régulière, au moins tous les trois ans, notamment dans le cas d’une eau ferrugineuse. Si un problème quelconque est rencontré (baisse du niveau de l’eau ou du rendement de la pompe, colmatage), le diagnostic devra être établi par un spécialiste avant tout traitement.

ABANDON D’OUVRAGE

L’abandon d’un forage doit être signalé à la DREAL le plus tôt possible (un mois avant le début des travaux pour les forages situés dans un périmètre de protection de captage d’eau potable).

Tout ouvrage abandonné doit être comblé par des techniques appropriées (voir illustration 4) permettant de prévenir tout risque de pollution des eaux souterraines. Si possible, le haut du tubage sera coupé à 50 cm sous le niveau du sol puis rempli de terre argileuse pour qu’il ne constitue pas un obstacle.

Un rapport de travaux de comblement doit être adressé à la DREAL et au BRGM dans un délai de 2 mois suivant la fin des travaux.

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

Les ouvrages ainsi que les prélèvements qui en découlent doivent respecter les prescriptions fixées par l’arrêté du 11 septembre 2003. La norme AFNOR NDX 10-980 (avril 2007) donne des indications sur les démarches administratives à entreprendre en vue de réaliser un forage d’eau souterraine.

La réalisation du forage, quelle que soit son utilisation, est soumise à la réglementation existante. La légalité du forage est sous la responsabilité du maitre d’ouvrage, c’est-à-dire du propriétaire.

Pour tous les ouvrages, un dossier de récolement doit être transmis parallèlement au service en charge de la police de l’eau souterraine et au BRGM.

En outre, tous les prélèvements doivent faire l’objet d’une déclaration annuelle auprès de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.

En tant que propriétaire de l'ouvrage, je prévois de réaliser un forage : selon l'ouvrage et les réglementations applicables, mes obligations seront différentes.

LE FORAGE D’EAU : Conseils techniques et réglementation

Premiers constats édifiants pour l’expédition Tara Méditerranée, des fragments de plastique à chaque relevé de filet...

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©Y. Chavance/Tara Expéditions
©Y. Chavance/Tara Expéditions

Premiers constats édifiants pour l’expédition Tara Méditerranée, des fragments de plastique à chaque relevé de filet...

La goélette d’exploration Tara de retour à son port d’attache à Lorient le 22 novembre dernier (premier jour de la semaine européenne de réduction des déchets) a achevé avec succès son expédition en mer Méditerranée réalisée de mai à novembre 2014. Cette expédition comportait à la fois un volet scientifique sur la pollution plastique flottant en surface et un volet de sensibilisation sur les nombreux enjeux environnementaux liés à la Méditerranée.

La stratégie d’échantillonnage de l’expédition Tara Méditerranée était de prélever au large mais aussi près des côtes, près des embouchures de rivières et dans les ports afin d’étudier l’influence exercée par le milieu terrestre. À chaque station de prélèvements, des échantillons ont été collectés en surface au moyen de filets spéciaux. Les échantillons collectés seront destinés à l'identification chimique du plastique collecté, à l’analyse microscopique et à l’étude de la colonisation du plastique ainsi qu’à l'étude de l’interaction entre le zooplancton (la base de la chaine alimentaire marine) et le plastique.

Les analyses des échantillons débuteront en décembre et les premiers résultats sortiront à partir du printemps 2015. Mais les premiers constats de Tara Méditerranée sont édifiants ! Selon le directeur scientifique de Tara Méditerranée, Gaby Gorsky (CNRS/UPMC) et la coordinatrice scientifique de Tara Méditerranée, Maria Luiza Pedrotti (OOV CNRS/UPMC), « Des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer. » Martin Hertau l’un des deux capitaines de Tara le confirme, « certaines zones que l’on pensait d’avantage épargnées car très éloignées des grandes villes sont aussi touchées, c’est le cas par exemple d’une zone entre la Crête et la Tunisie ». Selon François Galgani, chercheur à l’Ifremer « La mer Méditerranée connaît, en moyenne, les densités de plastiques les plus importantes au monde : 250 milliards de micro-plastiques en Méditerranée. »

L’expédition Tara Méditerranée, la dixième pour Tara depuis 2003, a fait escale dans 13 pays et réalisé 20 escales (En France, Italie, Monaco, Albanie, Grèce, Liban, Chypre, Malte, Tunisie, Algérie, Espagne, Maroc et Portugal). Ainsi, près de 12 000 personnes et scolaires du pourtour méditerranéen ont pu visiter la goélette.

Cinq ateliers d’échanges ont été menés avec des acteurs locaux, experts et décideurs, dans le but de stimuler la coopération internationale et les projets sur place, parce qu’il est urgent d’avancer vers des solutions comme l’assainissement des eaux, la gestion des déchets, l’innovation pour un plastique biodégradable, la promotion du tourisme durable, l’éducation ou la création d’Aires Marines Protégées. Un “Livre Bleu” qui sortira en mars tâchera de mettre en avant les initiatives et solutions locales et dressera un bilan des échanges menés lors de la mission Tara Méditerranée.

Image©Y. Chavance/Tara Expéditions

©N.leBescot/Tara Expéditions

©N.leBescot/Tara Expéditions

L’expédition Tara Méditerranée en chiffres :

- 13 pays

- 20 escales

- 7 mois d’expédition

- 8 000 milles nautiques parcourus soit 15 000 kms

- 2 300 échantillons afin d’évaluer la distribution des micro-plastiques, du zooplancton, la caractérisation chimique des micro-plastiques, l’étude des communautés microbiennes attachées au plastique, l’analyse des POPs (Polluants Organiques Persistants) liés au plastique, l’analyse d’image, la température, la salinité, la turbidité et les pigments.

- 350 traits de filets (filet traîné à la surface de la mer pendant une heure, soit 4,5 km)

- 14 laboratoires impliqués

- 12 000 personnes et scolaires accueillis à bord

- 11 artistes en résidence se sont succédés (En avril et mai 2015 se tiendra une exposition à Paris)

- 10 nationalités représentées à bord (algérienne, américaine, brésilienne, française, israélienne, italienne, libanaise, marocaine, portugaise, tunisienne)

- T° de l’air la plus élevée : 34°C, T° de l’eau la plus élevée : 31 °C, dans le bassin Est de la Méditerranée.

T° la plus élevée dans la salle des machines : 60°C.

- 3 forts coups de vent entre Force 7 et 9

- Plus de 400 parutions médias

©N.Delabrosse/Tara Expéditions

©N.Delabrosse/Tara Expéditions

PLASTIQUE EN MÉDITERRANÉE, AU DELÀ DU CONSTAT, QUELLES SOLUTIONS ?

Les 10 et 11 mars 2015, Tara Expéditions organisera, aux côtés de l’association Surfrider et de la Fondation Prince Albert II de Monaco, la conférence : “Plastique en Méditerranée, au delà du constat, quelles solutions ?”. L’objet de la conférence est d’engager un dialogue entre les parties prenantes (industriels, société civile, citoyens, scientifiques et politiques) et de travailler sur des actions pour endiguer la pollution plastique. Cette conférence, ouverte au public, aura lieu à Monaco.

Tara en 2015 : en route vers la Conférence climat

Le point d’orgue de l’année 2015 sera la venue de Tara à Paris durant les mois de novembre et décembre où la goélette sera l’ambassadeur de l’Océan aux côtés du Pavillon Océan et Climat. Ce pavillon, sous l’égide de l’UNESCO/ Commission océanographique intergouvernementale avec des dizaines d’ONGs, d’institutions scientifiques et universitaires, aura pour but d’apporter plus de visibilité aux enjeux liant l’Océan et le Climat avant et pendant la Conférence Climat de Paris en décembre 2015 (COP21).

Un cycle d’expositions, projections, conférences, ateliers pour les scolaires sera aussi organisé à la Base Tara à Paris (11 boulevard Bourdon, 75004) sur le thème Océan et Climat. Un long métrage coproduit par Tara Expéditions est aussi en préparation, avec une diffusion prévue en novembre. Avant cela, à partir du mois de mars 2015, Tara se déplacera dans plusieurs villes de France afin de sensibiliser le grand public à ces questions.

Partenaires de l’expédition Tara Méditerranée

agnès b., Fondation Veolia, Groupe IDEC, Serge Ferrari, Fondation Prince Albert II de Monaco, Lorient Agglomération, UNESCO/COI, CNRS, UPMC, Université du Maine, Université du Michigan, NASA, AFP, Le Monde, RFI, FRANCE 24, MCD, Le Monde, Futura Science, MedPAN, Surfrider Foundation Europe, Observatoire d’océanographie de Villefranche-sur-mer, Ecole Normale Supérieure, Université Libre de Berlin, IFREMER, Observatoire Océanologique de Banuyls, Université Bretagne Sud, Université Toulon Sud, Université Aix Marseille, Université de Corse.

©N.Pansiot/Tara Expéditions

©N.Pansiot/Tara Expéditions

QUAND LE THON NOUS MET EN BOÎTE - FRANCE 5 LE 30/11 20H40

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QUAND LE THON NOUS MET EN BOÎTE - FRANCE 5 LE 30/11 20H40

QUAND LE THON NOUS MET EN BOÎTE - FRANCE 5 LE 30/11 20H40

Le Doc du dimanche répond, tous les dimanches soir à 20h40, en 52 minutes, aux questions que les téléspectateurs se posent sur des sujets qui les concernent de près ou leur font découvrir une face cachée de notre société.

Le Doc du dimanche s’intéresse cette semaine à un produit acheté par 90% des ménages : le thon en conserve.

Les français mangent chaque année près de 70 000 tonnes de thon en boîte. Riches en protéines, très économiques, les conserves ont permis de démocratiser largement la consommation de ce poisson en France. Mais sait-on vraiment ce qui se cache dans cette petite boite si familière?

Qui sait par exemple que plus de la moitié des conserves que nous consommons contient de la bonite à ventre rayée, un poisson très courant dans les mers chaudes, surnommé "le poulet des mers"? Qui sait encore que Petit Navire, la marque leader du marché, n'est plus bretonne depuis longtemps, mais appartient aujourd'hui à un groupe thaïlandais?

La majorité du thon que nous achetons est aujourd'hui pêchée très loin de la France et parcourt des milliers de kilomètres avant d'arriver dans nos assiettes. En Côte d'Ivoire, aux Seychelles, au Ghana, ou en Thaïlande, dans d'immenses usines, des milliers d’ouvriers s'activent jour et nuit afin que nous puissions acheter du poisson bon marché. Aux Seychelles, l’une de ces usines a ouvert ses portes, afin de montrer comment le thon est réellement mis en boîte.

Pour alimenter le marché mondial, près de 5 millions de tonnes de thon sont capturés chaque année. Une pêche "industrielle", accusée par certaines ONG de vider les océans. Dans leur viseur, des techniques de pêche de masse qui génèrent aussi des prises accessoires, comme les requins, les raies ou les tortues accentuant ainsi de manière dramatique l'effort de pêche sur une ressource à la limite de la surexploitation.

Les pêcheurs français réagissent.

Autre point noir : la pêche illégale. 15% du poisson que nous consommons serait capturé de manière frauduleuse. L'Europe doit aujourd'hui faire le gendarme pour assainir la filière. Comment s'y retrouver dans ce marché mondialisé? Toutes les espèces se valent- elles? Pouvons-nous encore manger du thon sans risque pour la planète ou pour notre santé ? Enquête de la mer à l'assiette.

Petit Navire, marque leader sur le marché français, est classée 8ème sur 10 dans l’étude sur les marques de thon en boîte de Greenpeace, notamment parce que l’écrasante majorité du thon que la marque commercialise est pêché avec une technique destructrice, le DCP. Au niveau mondial, la pêche thonière tropicale sur DCP génère 2 à 4 fois plus de rejets (raies, requins, tortues), que la même pêche sans DCP, sans compter les thons juvéniles. Cela équivaut à environ 100 000 tonnes par an, soit de quoi remplir 625 millions de boîte de thons ! Petit Navire, qui se targue de vouloir être leader de la durabilité dans son secteur, doit montrer l’exemple et s’aligner sur les deux marques sœurs qui appartiennent au même groupe, MW Brands : Mareblu, vendue en Italie et John West, vendu au Royaume Uni. Les deux marques se sont engagées à ne plus vendre de thons pêchés avec des DCP d’ici fin 2016. De nombreuses marques en Australie, Nouvelle- Zélande, au Canada et aux États Unis se sont déjà engagées dans cette voie.

« Des alternatives existent, comme la pêche à la canne ou encore la pêche à la senne, le grand filet utilisé par les thoniers, mais sans DCP » souligne Hélène Bourges. « Petit Navire dispose donc d’une réelle marge de manœuvre. »

Documentaire : Format 52’

Réalisé par

Frédérique Mergey

Une production

Pernel Media

Avec la participation de

France Télévisions

QUAND LE THON NOUS MET EN BOÎTE - FRANCE 5 LE 30/11 20H40

La surexploitation des stocks de thons :

La surcapacité des flottes thonières au niveau mondial est un fait. Deux tiers des stocks de thons sont victimes de la surpêche ou pêchés à la limite de durabilité biologique. Concernant les sept principales espèces de thon, on considère qu'un tiers des stocks sont surexploités.

Le stock de thons albacores de l'océan Atlantique par exemple est inférieur à la limite de durabilité et souffre clairement de la surpêche. Or la limite de durabilité ne doit pas être une fin en soi, mais un point de départ, la garantie que le stock soit plus élevé.

L'intensification de l'effort de pêche

D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les prises de thons tropicaux au niveau mondial ont été multipliées par 9 entre 1950 et 2012, passant de 0,4 million de tonnes à 4,5 millions, après une intensification de l’usage des DCP dans les années 1990.

Aujourd’hui, environ 40% des thons tropicaux dans le monde sont pêchés à la senne avec des DCP.

Les navires français dans tout ça ?

Le nombre de DCP dans l’océan est estimé à 91 000. La pêche au thon sur DCP permet de multiplier les prises par 2, voire par 10 pour certaines espèces.

Aujourd’hui, il n’y a pas de contrôle de l’usage des DCP. Les bateaux français pratiquant la pêche au thon peuvent avoir jusqu’à 150 DCP à bord. Ce chiffre peut atteindre plusieurs centaines lorsqu’il s’agit des bateaux espagnols. Ainsi, le nombre de DCP déployés par l’Espagne est estimé à 5 760 !

Qu'est-ce qu'un dispositif de concentration de poissons ?

Un dispositif de concentration de poissons (DCP) est un assemblage d’objets flottants se prolongeant sous l’eau par des chaînes ou filets. De nombreuses cavités se forment et permettent aux poissons de s’abriter, de se nourrir, de se reproduire. Les petits poissons trouvant refuge dans les DCP attirent de plus gros poissons, attirant eux-mêmes les thons qui s’en approchent en bancs pour se nourrir.

Une fois que la quantité de poissons piégés par le dispositif est jugée suffisante, les thoniers se rendent sur la zone, déploient un grand filet, la senne, autour du DCP et remontent tout ce qui se trouve autour.

La raréfaction des ressources halieutiques

Si on peut noter une amélioration des stocks dans l'Atlantique nord-est, il ne faut pas perdre de vue que celle-ci est tout relative, puisque cela ne vaut que sur un laps de temps très court. Lorsqu’on observe la tendance sur plusieurs décennies, les stocks ont sensiblement baissé. Une récente étude montre que les volumes des prises en Europe, dans les années 1950 et aujourd’hui, sont quasiment identiques. Or, les technologies utilisées par les thoniers senneurs se sont considérablement développées et ont renforcé la capacité de pêche. Dans l’Atlantique nord-est, 41% des stocks sont surexploités (Commission européenne juin 2014). En Méditerranée, on atteint les 91%.

La concurrence déloyale

Les grands thoniers senneurs pêchent tout, mêmes les poissons juvéniles.

Les petits pêcheurs locaux, quant à eux, ne vont viser que les gros poissons arrivés à maturité, grâce à des hameçons qui ne prennent pas les poissons juvéniles. Les poissons capturés par les immenses filets des thoniers senneurs arrivent sur les marchés et les petits pêcheurs artisans ne peuvent faire le poids face à cette offre industrielle.

Marché du thon au niveau mondial

Au niveau mondial, le marché du thon pèse un peu plus de 7 milliards d’euros. Les premiers consommateurs de thon en boîte sont les Américains, suivi des Britanniques. Il s’agit d’un business mondialisé à la tête duquel on retrouve quatre grands groupes : FCF (Taïwan), Itochu (Japon) , Tri-Marine (USA) et Thaï Union Frozen Product (Thaïlande).

Les deux marques françaises, Petit Navire et Saupiquet, appartiennent respectivement à Thaï Union et Tri Marine. Le thon voyage énormément entre le moment où il est pêché et sa vente en boîte. Il peut être pêché dans l’océan Atlantique en Afrique de l’Ouest par un bateau coréen, mis en conserve en Côte d’Ivoire, et vendu en France.

Les bateaux de pêche français ne vendent pas l’intégralité de leur pêche aux marques françaises. Ils contribuent à environ 20% de l'approvisionnement des boîtes que l’on retrouve dans les rayons français.

Marché du thon en France

En France, le marché du thon pèse près de 535 millions d’euro. En effet, 87% des familles françaises ont une boite de thon dans leur cuisine.

Chaque année, les ménages achètent près de 421 millions de boites de thon et chaque Français consomme en moyenne 2,7 kilos de thon par an.

Environ 80% des conserves consommées en France sont importées.

La Côte d’Ivoire (22% du total importé en 2012), les Seychelles (22%) et l’Espagne (17%) sont les principaux exportateurs.

©Greenpeace

QUAND LE THON NOUS MET EN BOÎTE - FRANCE 5 LE 30/11 20H40

ARTE fête le Premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, jusqu'au 9 Décembre 2014

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ARTE fête le Premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, jusqu'au 9 Décembre 2014

ARTE fête le Premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, jusqu'au 9 Décembre 2014

« Nous sommes les autres » « nous sommes donc je suis », il y a un an tout juste, le 5 décembre 2013, nous quittait l'un des personnages symboles du XXe siècles et nous confiait un héritage tout aussi symbolique, celui de sa pensée ... L'inspiration d'une résistance non violente avec force de réconciliation celle du pouvoir du dialogue.

Avec deux documentaires inédits, l’un sur l’histoire de l’Afrique du Sud à travers l’objectif de grands photographes, l’autre donnant la parole à des jeunes Sud-Africains issus de la génération post–apartheid, ARTE fête le premier anniversaire de la disparition de Nelson Mandela.

DIMANCHE 30 NOVEMBRE 2014 à 17.35.

AFRIQUE DU SUD, PORTRAITS CHROMATIQUES

Documentaire de Nathalie Masduraud et Valérie Urréa Coproduction : ARTE France, Axe Sud production (France, 2013, 52mn)

De David Goldblatt à Pieter Hugo en passant par le collectif Afrapix, l’histoire récente de l’Afrique du Sud à travers l’objectif de ses plus grands photographes. des émeutes de soweto en 1976, aux inégalités ravageuses du présent, du militantisme politique d’hier à l’activisme visuel d’aujourd’hui, leurs voix et leurs images, mêlées à des films d’archives parfois inédits, racontent avec force et émotion quarante ans d’une histoire brutale, toujours en train de s’écrire.

leurs photographies ont fait le tour du monde. dans les années 1970, avec la montée en puissance de la lutte anti-apartheid, ce furent celles de David Goldblatt ou du collectif Afrapix, héraut de la Struggle Photography. Né du drame politique de l’Afrique du Sud, cet engagement artistique unique au monde trouve aujourd’hui écho dans le travail d’une nouvelle génération de photographes : aux côtés de leurs aînés, Jodi Bieber, Pieter Hugo ou Zanele Muholi se sont à leur tour emparé de cette «arme» pour témoigner puissamment des déchirements de la société post-apartheid.

© Jodi Bieber/Institute for time  Photographie de Jodi Bieber, 2010 : « Michel Unathi Madikane, Motswaledi Informal Settlement, Power Park 2, Soweto ».

© Jodi Bieber/Institute for time Photographie de Jodi Bieber, 2010 : « Michel Unathi Madikane, Motswaledi Informal Settlement, Power Park 2, Soweto ».

MARDI 9 DECEMBRE 2014 à 23.40.

AFRIQUE DU SUD, GENERATION POST-APARTHEID

Documentaire de Stéphanie Lamorré Coproduction : ARTE France, Premières Lignes Télévision (France, 2014, 52mn)

Peu de temps après la mort de Nelson Mandela le 5 décembre 2013, la réalisatrice Stéphanie Lamorré (L.A gang de femmes, Bahreïn, plongée dans un pays interdit) a filmé pendant plusieurs semaines l’engagement de jeunes nés après 1994, les « Nés libres » (« born free »). Ils s’apprêtaient à voter pour la première fois pour la présidentielle de mai 2014.

20 ans après la fin de l’apartheid, dans un contexte de crise sociale et politique, l’Afrique du Sud reste un pays marqué par la division raciale. Pour certains jeunes, Nelson Mandela est un souvenir lointain, pour d’autres une icône. Tous parlent de liberté et de démocratie. Pourtant, derrière l’espoir transpire l’échec d’une société où blancs et noirs ne se mélangent toujours pas. Qu’est devenu le rêve de nelson Mandela d’une nation arc-en- ciel, démocratique et multiraciale ? Un film fort, intimiste et attachant sur cette nouvelle génération de sud-africains.

A revoir également, MARDI 9 DECEMBRE à 00.35.

NELSON MANDELA - LE RECONCILIATEUR

Documentaire de Clifford Bestall Production : PBS (Etats-Unis, 1999, 1 h50) rediffusion du 6/12/2013

Portrait intimiste d’une des plus grandes figures politiques du xxe siècle. Dévoilant l’homme derrière le mythe, ce film explore la personnalité de Mandela, son action et ses valeurs, au travers de souvenirs personnels relatés par ses amis, ses alliés et adversaires politiques, mais aussi par ses camarades de prison et le personnel du centre pénitentiaire de Robben Island.

Pensée du Jour

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« La liberté n'est rien si elle ne respire pas dans le corps et l'esprit de l'homme, de tous les hommes, sans distinction ethnique, religieuse ou géographique. »

Tahar Ben Jelloun 1944

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